Chercheurs étrangers : la stratégie de l'université de Cergy-Pontoise pour les attirer

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Les beaux campus chers à Nicolas Sarkozy peuvent parfois sortir de terre sans attendre la distribution des milliards d’EDF. L’université de Cergy-Pontoise va ainsi recevoir 6 millions d’euros de la part de l’Etat et de la région, via le CPER 2007-2013, pour construire un Institut d’études avancées (IEA). Ce lieu, qui sera implanté vraisemblablement à Neuville, donnant sur les bords de l’Oise, servira à héberger des chercheurs étrangers de haut niveau pour une durée de trois à six mois.

Les meilleures conditions de travail

« Nous souhaitons leur offrir les meilleurs conditions possibles pour travailler, explique François Germinet, vice-président du conseil scientifique. Ils résideront à une vingtaine de minutes de la Défense, dans un endroit calme et verdoyant, propice à la réflexion. » Le bâtiment devrait voir le jour en 2010, mais l’IEA a déjà démarré son activité, début 2007. « Nous organisons, pour le moment, des semestres thématiques comprenant, à chaque fois, plusieurs colloques dont un à l’international », détaille François Germinet. La particularité de l’IEA de Cergy, par rapport aux autres instituts de ce type existant en France, est d’être pluridisciplinaire.

Un institut pluridisciplinaire

Il couvre les sciences humaines et sociales, l’économie, le droit, les lettres, les mathématiques et les sciences expérimentales. Son ampleur, selon François Germinet, devrait aussi le distinguer : « L’IEA sera ouvert aux établissements du PRES du Val-d’Oise ainsi qu’à d’autres universités de la région parisienne. Notre objectif est de générer un fort turn-over de matière grise sur le campus. »

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