Classement des villes étudiantes 2021-2022 : Toulouse toujours en tête talonnée par Lyon et Rennes

Gheorghe Cerescu, Dahvia Ouadia, Lola Ayache, Manon Pellieux Publié le
Classement des villes étudiantes 2021-2022 : Toulouse toujours en tête talonnée par Lyon et Rennes
Toulouse garde la tête du classement des meilleures villes étudiantes de France pour la cinquième année consécutive. // ©  saiko3p / Adobe Stock
Cette année encore, Toulouse conserve sa tête du classement général des villes où il fait bon étudier. Mais nouveauté, Lyon et Rennes gagnent du terrain face à la première ville étudiante du palmarès de l'Etudiant. Comme l’an dernier, les métropoles conservent leur avance tandis que certaines grandes villes tirent leur épingle du jeu. Retour sur l’édition 2021-2022.

Pour la cinquième année consécutive, la ville rose maintient sa première place du classement des meilleures villes étudiantes 2021-2022. Elle est suivie de Lyon et Rennes qui sont deuxièmes ex-aequo. Les métropoles (plus de 40.000 étudiants) conservent leur avance dans le classement. Mais certaines grandes villes (entre 20.000 et 40.000 étudiants) sortent clairement du lot. C’est le cas de Poitiers qui prend la 12e place devant des métropoles comme Lille, Nancy ou encore Nice.

Comme l'an dernier, l'Etudiant passe au crible cinq familles de critères - attractivité, formation, vie étudiante, cadre de vie, emploi - qui comprennent 16 indicateurs pour établir le classement général des 43 meilleures villes étudiantes 2020–2021*.

Les métropoles attractives auprès des étudiants

Si tous nos indicateurs ont le même poids, il est possible de voir dans le détail des différences saillantes entre les différents types de villes. Les métropoles sont particulièrement attractives auprès des étudiants. Elles ont pour la plupart une offre de formations très dense et une taille suffisante pour accueillir des milliers d’étudiants. Par ailleurs, pour de nombreuses métropoles, l’évolution du nombre d’étudiants sur dix ans leur est clairement favorable.

Mais, quand on considère la part d’étudiants, les grandes villes tirent aussi leur épingle du jeu. Poitiers (grande ville) est première devant Rennes (métropole) et est suivie par deux grandes villes que sont Amiens et Angers.

Les métropoles se démarquent aussi par leur offre culturelle. Que ce soient les musées, les théâtres, les cinémas mais aussi les festivals, les bibliothèques ou encore les monuments, les métropoles proposent davantage d’activités culturelles que des villes plus modestes.

Grandes et moyennes villes plus accessibles

A l’inverse, les grandes villes et les villes moyennes (entre 20.000 et 8.000 étudiants) sont beaucoup plus accessibles aux étudiants. Ainsi, des villes comme Pau, Perpignan, Caen, Le Havre, Nîmes ou encore Orléans et Besançon sont celles qui proposent des facilités de logement aux étudiants. Ainsi, Limoges est la ville la plus économique pour se loger et Pau est celle dont l’offre de lits Crous permet d’héberger 20% de ses étudiants.

Côté transports, certaines villes font énormément d’efforts pour permettre aux étudiants de voyager à peu de frais. C’est le cas de Valenciennes qui rend ses transports gratuits pour les étudiants ou encore d’Arras qui propose un abonnement à 30 euros mensuel soit 88% de réduction. D’autres villes se démarquent sur ce critère, avec des tarifs abordables comme Saint-Denis de La Réunion, Perpignan ou encore Limoges.

La crise sanitaire a un impact sur les initiatives locales

Cette année encore, la crise sanitaire a entraîné des répercussions sur les actions des villes, notamment sur les initiatives locales qu’elles peuvent mettre en place à destination des étudiants. Certaines villes, notamment les métropoles, sont parvenues à mettre en place davantage d’actions auprès des étudiants pendant toute cette période. Ainsi Aix-Marseille, Strasbourg, Saint-Etienne ou encore Chambéry ont proposé cette année davantage d’actions que ce soient des dispositifs d’aides, de chèques culture, des applications, etc. ou des actions développées dans le cadre de la crise sanitaire, comme le prêt d’ordinateurs, le don de masques ou de gel hydroalcoolique, etc.

En revanche, certaines villes ont pâti de la crise sur ce même volet. Des villes moyennes - comme Arras, Caen, Dijon, Brest - ou des métropoles - comme Toulouse et Nice -, ont perdu plusieurs points sur ce volet. Reste donc aux villes de trouver les leviers pour continuer à attirer les étudiants et à briller par leurs actions.

Classement des 43 villes étudiantes de l'Etudiant

Rang

Evolution

Ville

Total

1

=

Toulouse

117

2

=

Lyon

116

2

+

Rennes

116

4

+

Strasbourg

113

5

-

Montpellier

112

6

-

Nantes

111

7

-

Grenoble

109

8

-

Bordeaux

108

9

=

Paris

107

10

=

Aix - Marseille

105

11

=

Angers

104

12

=

Poitiers

100

13

+

Clermont-Ferrand

99

13

+

Nancy

99

15

-

Lille

98

16

+

Caen

96

17

=

Dijon

93

18

-

Nice

89

18

+

Saint-Étienne

89

20

+

Pau

88

21

+

Chambéry

87

21

=

Orléans

87

23

-

Brest

86

23

-

Tours

86

25

-

Besançon

85

26

-

La Rochelle

84

27

+

Limoges

83

27

-

Rouen

83

29

+

Le Mans

82

30

+

Reims

80

31

-

Amiens

77

31

+

Metz

77

33

=

Mulhouse

76

34

-

Arras

73

35

+

Nîmes

72

35

+

Toulon

72

37

+

Le Havre

70

38

+

Valenciennes

69

39

-

Troyes

68

40

-

Avignon

67

40

=

Perpignan

67

42

=

Saint-Denis de La Réunion

59

43

=

Pointe-à-Pitre

39

*A noter cette année la sortie de l'unité urbaine Douai-Lens qui a préféré ne pas participer.

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