Comme depuis quatre ans, Toulouse est en tête de notre classement des villes étudiantes de France. // © Pat on stock / Adobe Stock
C’est une tradition qui, malgré le Covid-19, ne connaît pas la crise. Comme chaque année depuis 2006, l’Etudiant publie son classement des villes étudiantes françaises où il fait bon vivre. Basé sur l’analyse de cinq familles de critères et pas moins de 16 indicateurs, ce palmarès évalue à la fois l’attractivité, la qualité des formations et de la vie étudiante mais aussi le cadre de vie et la situation de l’emploi des 44 unités urbaines de plus de 8.000 étudiants. Un classement qui connaît quelques nouveautés cette année mais sans changements majeurs.
Un top 10 quasi stable
Une fois de plus, Toulouse monte sur la première marche du podium, devant Lyon et Rennes qui, cette année gagne une place. Montpellier, Nantes et Grenoble se tiennent quant à elles dans un mouchoir de poche. En revanche, Bordeaux progresse et se classe septième. Strasbourg et Paris suivent mais cette année, c’est Aix-Marseille qui intègre le top 10 et referme la marche (voir tableau général ci-dessous).
Des nouveautés à considérer
Des métropoles en pole position cette année encore et ce, malgré l’arrivée de nouveaux indicateurs. Parmi eux, la qualité de l’air, la présence des transports de nuit et la part d’étudiants internationaux dans les universités (et non plus en échange Erasmus). Certaines villes telles que Reims, Orléans, Brest et Chambéry ont ainsi gagné des points et quelques places dans le classement général.
Pour autant, tous les indicateurs pèsent le même poids dans la notation finale. L’attractivité liée au nombre d’étudiants, la présence et la diversité des formations sur le territoire mais aussi l’accès à l’emploi conservent toute leur importance. Les nouveautés ne permettent donc pas d’obtenir des changements conséquents dans le classement général 2020-2021 qui naturellement favorise les métropoles. C’est d’ailleurs pour cette raison, que cette année encore, l’Etudiant a constitué trois classements, en fonction de la taille (en nombre d’étudiants) des villes. Des palmarès qui permettent une comparaison plus équitable entre les métropoles, les grandes et les moyennes villes.