Commission Philip : la CGE veut éclaircir ses objectifs

Sylvie Lecherbonnier Publié le

Où veut en venir la commission Philip ? Un mois après la nomination de Christian Philip à la tête de la commission sur le rapprochement entre grandes écoles et universités, le président de la Conférence des grandes écoles (CGE), Christian Margaria, a affiché son inquiétude. « Commençons, au sein de la commission Philip, par lister les objectifs que l’on vise. Sinon, le travail effectué sera dominé par l’idéologie ». Une prise de position donnée à l’occasion de la conférence de presse annuelle de la CGE où il a mis en garde contre la tentation de « prendre des décisions hâtives qui ne répondent qu’à un seul objectif : ne faire émerger qu’une seule tête. » Ce commentaire s’étendait aussi aux travaux de la commission Chabbal sur le devenir de l’ingénierie et à ceux de la commission Jolion sur les masters. Pour le président de la CGE et directeur du groupe Télécom & management Sud paris, « les universités et les grandes écoles travaillent ensemble depuis toujours. Il faut continuer à amplifier ce travail en commun qui ne doit en aucun cas conduire à un appauvrissement de l’une ou l’autre filière. Evitons de nous en tenir aux idées reçues. »

Valérie Pécresse, au colloque de la CGE du mois de mai 2008 avait affirmé qu’après la réforme des universités, la réforme devait s’étendre aux partenariats entre universités et grandes écoles et entre classes préparatoires et universités.

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