« Diversification ». Les écoles d’ingénieurs n’ont plus que ce mot à la bouche. Elles cherchent par tous les moyens à attirer de nouveaux viviers d’étudiants dans leurs établissements pour grossir leurs effectifs. Au premier rang desquels les diplômés universitaires scientifiques.
Deux initiatives récentes en sont la preuve. L’École centrale de Paris vient d’annoncer le doublement du nombre de ses places offertes au concours d’admission sur titres mis en oeuvre avec les autres écoles centrales. Quarante places sont ouvertes cette année aux titulaires de licence, contre vingt les années précédentes.
Mines-Ponts : 260 places réservées aux diplômés universitaires
Autre innovation : les huit écoles du concours Mines-Ponts pour les élèves de prépa lancent une procédure d’admission commune pour les admis sur titres via un portail . Les titulaires de licence ou de M1 intéressés, qu’ils soient français ou étrangers, peuvent remplir en ligne un dossier unique de candidature et passer des épreuves écrites communes après sélection de leur dossier.
Ensuite, les écoles organisent elles-mêmes les épreuves orales.
« Chaque établissement reste maître de son processus d’admission, précise Dominique Ventre, directeur de la formation initiale à Télécom ParisTech. Il s’agit avant tout d’augmenter notre force de frappe envers un public universitaire pas toujours facile à atteindre. » Et pour finir de convaincre les candidats potentiels, aucun frais de dossier n’est demandé cette année pour 260 places disponibles.
