Tout a chnagé depuis le mois d’août ! L’European Foundation for Management Development (EFMD) vient de réviser les critères qui conditionnent l’obtention du label européen Equis, dont bénéficient aujourd’hui 105 business schools dans 31 pays. Le nouveau référentiel précise formellement le processus d’éligibilité. Chacun de ses dix chapitres explicite ainsi les « standards Equis », donne des indicateurs, et énumère les preuves et informations que l’institution candidate doit produire ou tenir à disposition des auditeurs. L’EFMD semble ainsi se démarquer du label AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business). Certes, son nouveau référentiel élargi est désormais tout aussi précis que celui de son concurrent américain, mais il joue moins sur les volumes que sur la qualité ; et il est plus ouvert sur l’international et le monde des affaires. Ainsi sera désormais prise en compte la « contribution à la communauté ». C’est-à-dire le rôle social et économique de l’école dans son environnement. Equis autorise également une recherche plus ouverte : si la partie académique demeure une obligation, les écoles de management pourront aussi faire apprécier leurs travaux effectués à la demande d’entreprises ou en lien avec la pédagogie. Cependant, le premier chapitre du référentiel, susceptible de gêner certaines écoles françaises (habituellement dans le giron des chambres de commerce et d’industrie, ou des universités), n’est guère assoupli. Au contraire. Il réaffirme fortement le modèle de la business school autonome, bénéficiant d’une gouvernance en harmonie avec sa stratégie, de l’indépendance de gestion de ses moyens financiers et humains. Aux tutelles de prendre ce fait en considération.
Equis affine un positionnement très qualitatif
La personnalité du jour
Vincent Thomas
Président de l'université de Bourgogne
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