Agroalimentaire : écoles et organismes de recherche de l’Ouest de la France créent leur marque

Philippine Arnal Publié le
En référence à la Silicon Valley, neuf établissements d'enseignement supérieur, organismes de recherche et réseaux de l’agriculture et de l’agroalimentaire lancent une marque représentative du potentiel de l’Ouest de la France dans ce secteur : Growth Valley.

Sous la « bannière commune » Growth Valley, neuf établissements et institutions des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire se sont regroupés pour communiquer à l’international sur le potentiel en formation, en recherche et en développement économique des Pays de la Loire et de la Bretagne.

Ce groupe réunit l’Agrocampus Ouest , la chambre d’agriculture des Pays de la Loire , l’École supérieure du bois , le groupe ESA , l’INRA Angers-Nantes et Rennes , l’école vétérinaire Oniris , le pôle de compétences Ouest, le pôle alimentation et nutrition Ponan et le pôle de compétitivité Végépolys . L’objectif est de se réunir au moment d’événements européens et internationaux, pour une démarche de communication commune.

Un message : « Venez vous former dans l’Ouest »
En lançant la marque Growth Valley à la rentrée 2010 à Nantes à l’occasion du colloque de l’EAIE (European Association for International Education), les neuf structures ont voulu toucher les 3.600 interlocuteurs de l’enseignement supérieur international présents, révélant ainsi leur objectif prioritaire. « Nous voulons passer à ces prescripteurs le message d’envoyer leurs étudiants dans nos régions », explique Grégoire Thomas, directeur général d’Agrocampus Ouest.

« Plus notre zone de recrutement sera large, plus nous aurons de chances de recevoir les meilleurs ingénieurs et doctorants sur notre territoire, pour ensuite essaimer », ajoute Jean-Luc Gaignard, chargé de la communication de l’INRA d’Angers. Un budget de 20.000 € a été investi pour lancer la marque lors de ce premier événement ; mais, pour l’heure, la charte et les actions suivantes restent à définir.

Philippine Arnal | Publié le