L’université Paris 2 entend confronter ses étudiants aux réalités de leurs futures fonctions. Deux formes de mises en situation leur sont proposées cette année, sur la base du volontariat. La première est inédite. Mise sur pied avec l’ordre des avocats de Paris, une Maison du droit s’est ouverte le 20 novembre 2007, à Assas, au sein de laquelle le quidam peut venir demander gratuitement un conseil juridique. Il est alors reçu par un étudiant de quatrième année qui effectue une synthèse écrite de la demande, validée ensuite par un avocat professionnel, également chargé de cours à Paris 2. L
e binôme rencontre ensuite le client pour lui communiquer sa réponse. « Il s’agit d’un très bon exercice qui permet de savoir si on est fait pour ce métier », commente le président d’Assas, Louis Vogel. Une autre manière de le savoir est le fameux concours d’éloquence que connaissent bien les élèves des écoles d’avocats. Cette fois, Paris 2 n’invente rien, mais propose de le rendre accessible aux étudiants en master. « Nous sélectionnerons, dans un premier temps, douze étudiants sur la base de leurs copies. Ces derniers seront alors amenés à plaider et nous retiendrons quatre finalistes qui seront départagés le 17 janvier 2008 », détaille Louis Vogel. Des « jeux de rôles » dont le président imagine qu’ils puissent également enrichir le curriculum vitæ de ses étudiants et démarquer ainsi les juristes d’Assas.
