La Belgique intimée par l’OCDE d’aider ses jeunes à démarrer dans la vie active

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La Belgique intimée par l’OCDE d’aider ses jeunes à démarrer dans la vie active
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C’est le premier d’une longue liste. L’OCDE passe en effet au crible les principales barrières à l’emploi des jeunes dans quinze pays, évalue l’efficacité des dispositifs existants et émet ses préconisations. La Belgique inaugure la série . Le taux de chômage des 15-24 ans  a augmenté, passant de 15 % en 2000 à 20 % en  2005. Avec une singularité : 12 % sont à la fois sans  emploi et hors du système éducatif. Autre constat, il faut trois ans aux jeunes Belges pour accéder à un emploi  stable. Si les problèmes sont proches de ceux de  l’Hexagone, l’OCDE fait des recommandations particulières, notamment pour rendre la transition de l’école à l’emploi moins abrupte : développer l’alternance, qui ne  décolle pas, à tous les niveaux de diplômes ; mieux promouvoir le cumul emploi-études. Autre anomalie relevée dans le rapport : l’allocation assurance-chômage, accordée pour une durée illimitée aux jeunes de moins de  30 ans qui n’ont jamais travaillé après une période d’attente de six à douze mois. Une exception dans les pays de l’OCDE. « La Belgique devrait changer en profondeur les règles » en y mettant des conditions. Enfin, elle doit cibler les aides à la formation professionnelle pour les moins qualifiés. Car les employeurs profitent de l’aubaine du bonus social lié à l’embauche des plus démunis plutôt que de contribuer à leur formation. 

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