La crise économique a parfois des impacts imprévus sur les universités. Un responsable de la valorisation de la recherche pour l’université d’Oxford, croisé à la 5ème convention de l'EUA (Association européenne des universités), se disait pour l'instant confiant concernant les financements venus du privé. Même si ces derniers pourraient changer de nature.
Ces derniers mois, les compagnies pharmaceutiques avec lesquelles il travaille ont fermé certains de leurs propres centres de recherche dans le monde (notamment pour réduire leurs coûts fixes). Elles se retrouvent ainsi contraintes de frapper à la porte de l’université pour mener à bien certaines recherches indispensables à leurs activités.
L’université devient-elle alors une sorte de sous-traitant, plus flexible ? « Il ne faut pas voir ainsi cette évolution, selon ce "director knowledge exchange" d’Oxford, même s’il faudra être vigilant, reconnaît-il, si de nouvelles clauses et de nouvelles exigences sont inscrites dans les contrats avec ces acteurs du privé ».
