Avec ses moyens actuels, la Commission des titres d’ingénieur (CTI) ne peut plus faire face au développement de ses activités internationales. Elle vient donc de demander aux écoles d’ingénieurs volontaires de lui verser une contribution d’un euro par étudiant. Son but : recevoir 110 000 € pour financer ses nouvelles actions, au premier rang desquelles la visite d’experts internationaux à l’automne. Ces derniers doivent se prononcer sur l’inscription de la CTI au Registre des instances européennes d’évaluation (1). Une démarche qui profitera aussi à la reconnaissance internationale des écoles françaises, selon la CTI. Cet appel à contributions se veut « une mesure ponctuelle dans l’attente de la mise en place d’un statut et de moyens pérennes ». Un changement de statut administratif et financier est devenu la priorité des priorités de la Commission pour l’année à venir. Aujourd’hui, celle-ci fonctionne avec des membres bénévoles et une subvention de la Direction générale de l’enseignement supérieur (DGES). Dans l’idéal, un alignement sur les normes de fonctionnement de ses homologues européens porterait le budget annuel de la CTI à 600 000 €. Soit presque neuf fois plus qu’aujourd’hui !
(1) Registre établi par l’European Network for Quality Assurance in Higher Education (ENQA) .
