« L’objectif de notre association est d’apporter notre contribution à l’ambitieux projet de modernisation de l’université » : Jean René Fourtou l’a répété haut et fort le 10 juin 2010, lors du lancement officiel de la Fondation Bordeaux Université, qu’il préside. L’engagement personnel du président du conseil de surveillance de Vivendi au sein de cette fondation représente un atout indéniable pour l’Université de Bordeaux.
Crée en décembre 2009, la structure entend favoriser la coopération entre le monde universitaire et celui de l’entreprise. Le principe étant que la Fondation reçoit des dons d’entreprises qui sont défiscalisées. Avec les fonds recueillis elle peut financer des chaires d’enseignement, des bourses de chercheurs, des projets internationaux. Parmi les membres fondateurs figurent le conseil régional d’Aquitaine qui s’engage à verser 250 000 € en deux fois, la mairie de Bordeaux pour un même montant mais payable en cinq fois. Jean René Fourtou a déboursé à titre personnel 250 000€.
Des chaires financées par Rhodia, GDF-Suez, Sanofi-Aventis
L’engagement des entreprises se compte sur les doigts d’une main : Sanofi Aventis injecte néanmoins à elle seule 500 000€ d’un coup. Tout comme SFR. Le fonds des grands crus de Bordeaux a rejoint également les membres fondateurs. La participation du groupe Safran est attendue. Au final, très peu d’entreprises jouent le jeu. Pas de quoi décourager Jean René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi.
« Apportons de bons projets et on trouvera toujours du financement », indique t-il. Des actions sont déjà en route : Une chaire de recherche financée par Rhodia pendant cinq ans, sur la chimie du pin maritime va démarrer en septembre prochain. Tout comme celle de Sanofi Aventis baptisée « Campus Biotech » avec l’Ecole Nationale Supérieure de Technologie des Biomolécules de Bordeaux ( ENSTBB). En octobre, c’est la chaire « Concessions de service public et partenariats public privé » avec GDF-Suez et Sciences Po à Bordeaux qui sera lancée.
