« Notre recrutement de candidats en admission sur titre (AST) était trop monolithique », constate Sébastien Vivier-Lirimont, directeur des programmes MSc de l’EDHEC. Avec une grande majorité de reçus issus de filières économie-gestion, la business school veut attirer des profils plus atypiques. Des diplômés d’école d’architecture, d’ingénieur, de vétérinaire, de droit, etc., « le double cursus a du sens pour eux sur le marché du travail et nous constatons déjà une plus grande ouverture à ses profils parmi les participants à nos réunions d’information ».
Valoriser les expériences extrascolaires
Les épreuves d’admissibilité seront composées à 50% d’une évaluation sur dossier et à 50% des résultats à des tests écrits. « Les concours AST sont moins normés que ceux des classes préparatoires car les candidats arrivent de formations très diverses. La prise en compte de leurs expériences extrascolaires et professionnelles permettra de valoriser certains profils qui étaient écrasés par le système de sélection précédent », détaille Sébastien Vivier-Lirimont.
La notation du dossier sera réalisée sur la base de trois critères : l’excellence académique (50%), l’expérience professionnelle (25%) et le niveau de langue attesté par le score TOEFL, TOEIC ou IELTS (25%). L’ancien système d’admissibilité, composé d’une épreuve écrite à option (maths, dissertation, économie ou droit) et de la note au test Tage Mage, est remplacé par des épreuves d’aptitude. Des tests de logique, « à mi-chemin entre le GMAT, le Tage Mage, les tests SHL et QI », qui visent à apprécier les capacités intellectuelles des candidats : mémoire visuelle, raisonnement logique, capacité à jongler avec des données numériques, spatiales ou temporelles et compréhension verbale.
Baisse du nombre de places
Réservé aux étudiants en cours d’obtention ou titulaires d’un bac +3 ou plus (master, diplôme d’ingénieur…), le concours d’admission en 2ème année avait attiré 1 700 candidats en 2009 pour 150 places disponibles. Pour le concours 2010, 120 places seulement sont offertes. En revanche, le nombre de places ouvertes pour le concours « non résidents » est porté à 100, contre 60 en 2009.
