Les élections étudiantes aux CROUS reportées au mois de novembre 2012

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Initialement prévues au courant du mois de mars prochain, les élections des représentants des étudiants aux conseils d’administrations des CROUS sont reportées au plus tard au 31 janvier 2013, et plus vraisemblablement au mois de novembre 2012. Ce report inédit a été décidé par le ministère de l’enseignement supérieur qui vient de publier un arrêté . Il est officiellement justifié par "un souci de cohérence du calendrier électoral et de participation des étudiants". La "présence maximale des étudiants sur les campus" ou le "temps raisonnable pour organiser l'information" doivent être pris en compte pour fixer la date de l'élection, estime le ministère.

L'UNEF et le MET plutôt favorables au report

Du côté des organisations étudiantes, cette annonce a été diversement appréciée. L’UNEF (qui compte 67 sièges sur 196)  estime « ce report profitable s’il permet une plus forte participation ». Rappelant que ces élections ne mobilisent pas plus de 6 % des étudiants, ce syndicat demande « des garanties sur les mesures prises pour faire augmenter significativement cette participation au scrutin ». Cette analyse est partagée par le MET (6 sièges), la branche étudiante de l’UNI, qui « se félicite que ces élections soient organisées en début d’année universitaire afin d’améliorer la participation électorale ». De son côté le syndicat PDE (15 sièges) estime que ce report « permettra sans doute d’augmenter le taux de participation » mais s’inquiète du fonctionnement des CROUS à court terme, notamment du fait d’étudiants élus qui auront fini leurs études d’ici le mois de novembre prochain.

La FAGE accuse

Enfin, la Fage (40 sièges) est la seule organisation étudiante nettement hostile à ce report. « Si Laurent Wauquiez souhaite un climat serein ce n’est pas pour les élections étudiantes mais bien pour l’élection présidentielle », estime les représentants de la Fage qui accusent le gouvernement de vouloir reporter le débat démocratique étudiant « à des fins partisanes et électoralistes ». Un débat qui concernerait « les conséquences des dysfonctionnements des différentes aides sociales » et qui peut encore s’inviter dans la campagne présidentielle.

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