La procédure de blocage de la remontée des maquettes de master a porté ses fruits dans les universités. Seules neuf d’entre elles (avec deux ENS et huit établissements privés) ont déposé un dossier. Ce qui représente, pour l’AERES « moins de 10 % de l’offre potentielle ». Un argument suffisant pour l’agence pour justifier son refus d’évaluer ces nouveaux masters. « La faible proportion de dossiers remontés ne permet à l’agence, ni une analyse par académie, ni une analyse nationale comparative par discipline » a précisé l’AERES dans un communiqué. La décision a été adoptée par le conseil, à l’unanimité, le 9 avril 2009.
La CDIUFM n’a pas souhaité commenter cette décision. En revanche, la coordination nationale des universités a rebondi très vite pour demander le retrait de la réforme, rappelant qu’il s’agissait là d’une « des conditions, non négociables, à la reprise des cours ». « Si les universitaires ont pu bloquer la remontée des masters cette année, ils pourront le faire à nouveau les années suivantes », souligne la coordination.
