Les universités alsaciennes et algériennes renforcent leurs partenariats

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Le contexte politique y est favorable : à l’heure de la construction d’un espace euroméditerranéen, les universités alsaciennes veulent approfondir leurs liens avec l’Algérie. Pour la première fois, du 28 au 30 mai 2008, leurs quatre présidents et la Conférence nationale des universités algériennes ont organisé un colloque qui a réuni à Strasbourg une centaine de personnes, vingt universités algériennes étant représentées. « Nous avons des liens anciens avec les universités algériennes. Au moment où se construit l’espace euroméditerranéen de l’enseignement supérieur et de la recherche, nous, Alsaciens, entendons tenir toute notre place dans ce projet politique, à côté des autres régions », déclare Bernard Carrière, président honoraire de l’université Louis-Pasteur, à Strasbourg, chargé de l’organisation. Le colloque ne vise pas forcément au développement de nouveaux partenariats. L’idée est surtout d’avoir « une appréhension plus globale de ceux existant ». Outre un panorama des soixante-dix actions répertoriées (essentiellement en sciences exactes, santé, environnement et risques naturels et sciences humaines et sociales), des discussions plus méthodologiques ont été menées sur les relations université-entreprise et sur le soutien à la mise en place de la réforme LMD ou de l’enseignement à distance. Bernard Carrière cite ce dernier point comme un exemple du savoir-faire alsacien particulièrement utile dans un pays qui manque d’enseignants formés pour répondre à la forte hausse de la population étudiante. Parmi les blocages, devaient être abordées la difficulté d’accès aux visas et la méconnaissance des aides financières accordées par les différentes institutions pour faciliter les déplacements des enseignants.

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