L’organisation des concours, pomme de discorde à Ecricome ?

Géraldine Dauvergne Publié le

C’est au tour des autres écoles du réseau Ecricome de donner leur version des raisons qui ont poussé l’ESC Toulouse à ne plus utiliser les mêmes concours communs à partir de 2009. Dans un communiqué, les directeurs d’Euromed Marseille, de l’ICN, de Reims Management School, de l’ESCEM, de l’ESC Rouen et de Bordeaux Ecole de Management répondent aux arguments de l’école toulousaine diffusés dans les médias, et démentent vouloir créer une « business school intégrée ». Avant d’indiquer la véritable pierre d’achoppement, selon eux : « C’est notamment sur le souhait de Toulouse d’ouvrir pour son nouveau campus de Casablanca une ligne séparée d’admission dans le système SIGEM (système de gestion centralisée des intégrations des élèves issus des classes préparatoires commerciales et littéraires, NDLR) que s’est marquée une opposition ferme, l’ensemble des autres écoles d’Ecricome refusant ce qui aurait conduit à la création d’une nouvelle école avec accès facilité. C’est la même raison qui avait principalement justifié le refus d’accueillir l’ESC Lille à Ecricome l’an dernier ».

L’ESC Lille, qui recrute grâce aux concours de la Banque Commune d’Epreuves (BCE) deux contingents distincts pour ses sites lillois et parisien, s’était portée candidate en même temps que l’ESCEM. Contrairement à sa consoeur basée à Tours et Poitiers, mais recrutant ses préparationnaires sur la même base quel que soit le site, la Lilloise n’avait pu obtenir une issue favorable à sa candidature, faute d’avoir voulu changer son nouveau mode d’admission. Avant l’ESC Toulouse, qui ne sera restée que sept ans chez Ecricome, seule l’EDHEC, membre fondateur de cette banque d’épreuves, l’avait quittée en 1993. Elle avait alors pu développer sa marque de manière indépendante.

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