L’université de Nice Sophia-Antipolis teste une carte d’étudiant virtuelle

Sophie Blitman Publié le

Nul doute, l’heure est à la dématérialisation. Et l’université de Nice Sophia-Antipolis (UNS) se veut pionnière en la matière, elle qui teste une carte d’étudiant virtuelle, accessible sur les téléphones portables. Baptisé "Nice Future Campus", ce projet fait partie du programme "Nice ville du sans contact mobile".

Trouver le lieu de son prochain cours et comment y aller depuis sa position, poster rapidement un message sur Facebook ou Twitter, repérer un livre dans la bibliothèque et prendre connaissance des notes de lecture des enseignants ou étudiants sur cet ouvrage… Voilà quelques-uns des services mobiles proposés aux étudiants niçois.
En dehors de l’université, ils pourront se servir de cette carte d’étudiant virtuelle sur leur téléphone portable pour emprunter les transports en commun, mais aussi utiliser le porte-monnaie électronique Moneo pour payer leur repas au resto U et faire leurs courses chez les commerçants du quartier. Ou encore bénéficier de "coupons de réduction étudiants" pour des spectacles, des bars, des restaurants…

Des financements à trouver pour généraliser l'expérience


Testés depuis janvier 2011 par une centaine d’étudiants, ces services sont rendus techniquement possibles grâce à la technologie de communication sans fil appelée "Communication en champ proche" ("Near Field Communication"). D’un montant global de 2 millions d’euros, ce projet est financé par l’université, le ministère de l’Industrie et des industriels.

Après cette phase pilote de six mois, l’UNS espère trouver ensuite de nouveaux financements pour généraliser l’expérience dans le cadre du prochain campus STIC (Sciences et technologies de l’information et de la communication) qui se tiendra à Sophia-Antipolis en 2012. Un dispositif similaire à cette carte d’étudiant virtuelle est en outre envisagé pour les personnels de l’université.

Sophie Blitman | Publié le