Vers un ralentissement des investissements les edtech ?
L'âge d'or est-il terminé ? Après avoir connu une spectaculaire progression, le nombre d'investissements dans des start-up des EdTech ralentit depuis le début de 2015, constate TechCrunch. Et si le montant total des sommes investies atteint quand même 322 millions de dollars au 2e trimestre 2015, le chiffre est en recul par rapport au trimestre précédent. Quant au nombre d'investissements, il est lui aussi en baisse.
Les investisseurs imputent cette baisse aux maux chroniques du secteur : immobilisme et difficultés à changer les comportements des acteurs, adoption lente des nouvelles technologies. Et pour ce qui concerne les Mooc, les investisseurs citent le problème récurrent des abandons en cours de route et la difficulté de trouver un business model pérenne.
À lire sur TechCrunch
Udemy lève 65 millions de dollars
Udemy, une start-up qui permet à n'importe qui de proposer des cours en ligne sur tous les sujets possibles, a annoncé début juin une levée de fonds massive de 65 millions de dollars. Dennis Yang, le patron de cette start-up de 160 personnes, veut faire de Udemy le “Netflix de l'éducation”.
Comme Khan Academy ou Coursera, la plateforme, lancée en 2010, est devenue l'un des acteurs incontournables du secteur. Udemy, dont le siège est basé à San Francisco, rassemble actuellement 30.000 cours, dans 80 langues. Son modèle économique est simple : la plupart des cours sont payants (environ 25 $), mais certains restent gratuits. Prochaine étape pour la start-up : l'introduction en bourse.
À lire sur le Wall Street Journal
Créer une start-up au lieu d'étudier : le rêve continue de séduire
En 2015, 2.800 jeunes du monde entier ont postulé à la bourse Peter Thiel, pour 20 places, soit une hausse de 400% par rapport à 2014. Cette bourse de 100.000 dollars, créée en 2011 par le cofondateur de PayPal, est accordée à des jeunes de moins de 21 ans qui décident de renoncer aux études ou de quitter l'université en cours de route pour créer leur start-up ou monter un projet.
L'idée du fondateur est de montrer que les études ne sont pas l'unique moyen de réussite, et qu'il est parfois plus opportun, à un moment donné, de suivre sa passion. Parmi les jeunes de la promo 2015, l'un a créé une technologie qui permet de vérifier son identité en ligne, un autre a lancé une application pour voir des films au cinéma en différentes langues, tandis qu'une troisième a monté une ONG pour développer des ateliers de code au lycée. Les prochains Marc Zuckerberg et Steve Jobs ?