
Un agrément, ça s’en va… et ça revient. En juillet 2015, après une remise à plat de la formation en ostéopathie, le ministère de la Santé avait agréé une liste restreinte d’écoles pour la rentrée 2015 et pour une durée de cinq ans. Vingt établissements postbacs et trois ouverts aux professionnels de santé sur les 37 qui avaient déposé un dossier avaient alors obtenu leur précieux sésame. Des agréments "à titre provisoire" avaient également été délivrés a posteriori à certaines formations.
huit mois de battement
Huit mois – soit quasiment une année universitaire – plus tard, parfois à l’issue d’une procédure juridique, huit écoles d’ostéopathie viennent d’être "repêchées".
D’après le Journal officiel du 10 mars, celles-ci sont agréées pour cinq ans à compter du 1er septembre 2016. En ce qui concerne la formation initiale, il s’agit de l'Andrew Taylor Still Academy (ATSA), du centre d'ostéopathie Atman, de l’Institut d'ostéopathie de Bordeaux, du Collège d'ostéopathie du Pays basque (COPB), de l'école Danhier d'ostéopathie (nouvelle sur cette discipline), de l'École européenne d'ostéopathie du campus privé d'Alsace (OSCAR) et d’Ostéobio. Une école agréée, l’Institut de formation supérieure en ostéopathie (IFSO) de Vichy, est destinée aux professionnels de santé.
"Cette décision, évidente pour nous, est l’épilogue heureux d’une polémique inutile", a déclaré David Dessauge, le directeur adjoint d’Ostéobio. Et de révéler que le non-agrément en juillet avait fait perdre "110 étudiants et un million d’euros" à son école.
Des capacités de formation en augmentation
À la rentrée 2015, les étudiants des établissements recalés l’été dernier avaient pu trouver "refuge" auprès des écoles agréées. Les capacités de formation de celles-ci avaient été augmentées.
De nouveau, dans le Journal officiel du 10 mars 2016, figure une liste de sept établissements autorisés à accueillir plus d’élèves : le CIDO, COS Strasbourg, CSO Paris, CSO Toulouse, ESO SUPOSTÉO, ISOGM-IFBO et ITO Toulouse.
31 écoles sont désormais agréées. Un retour à la case départ ?
Virginie Bertereau | Publié le