ParisTech et la Ville de Paris signent une convention aux contours politiques

Sylvie Lecherbonnier Publié le

Ca va mieux en le disant. Tel pourrait être le sous-titre de la convention signée vendredi 2 juillet 2010 entre ParisTech et la Ville de Paris. « Une convention politique sans annexe financière », précise Cyrille van Effenterre. Les deux parties y réaffirment leur « conception commune du rôle de l’enseignement supérieur et de la recherche et de la place de ParisTech » et les « perspectives partagées de développement de ParisTech ». Une manière de montrer l’attachement de ParisTech à Paris et inversement alors que l’émergence du campus de Saclay va conduire plusieurs écoles du PRES (Pôle de recherche et d’enseignement supérieur) à déménager de la capitale vers le plateau. Cyrille van Effenterre, le président de ParisTech, le dit haut et fort : « l’image de Paris est intrinsèque de la visibilité de ParisTech ».

Jean-Louis Missika, adjoint au maire chargé de l’innovation, de la recherche et des universités, se veut plus politique : « nous partageons l’idée que les sciences de l’ingénieur doivent se constituer sur la base d’un réseau, dans lequel l’axe Paris-Saclay joue un rôle important. Il s’agit bien d’un axe et non d’un transfert. Nous défendons le principe de bilocalosation entre Paris et Saclay pour certaines écoles. C’est sur ce principe qu’il peut y avoir des divergences avec le ministère de l’enseignement supérieur. » Avant d’ajouter : « nous ne sommes pas dans une logique d’affrontement concernant Saclay, même pas dans un bras de fer avec l’Etat, juste dans des discussions importantes pour l’avenir du pays. »

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