Pour sa fondation, l'ESC de Pau s'appuie sur son ancrage territorial

Colette Goinere, notre correspondante dans le Sud Ouest Publié le
L’ESC de Pau a lancé en novembre 2009 sa fondation. Total, Turbomeca, Quiksilver, Vittavi, BNP Paribas et Euralis constituent le collège des fondateurs.

Comme les grandes. L’ESC de Pau a désormais sa fondation, lancée le 21 novembre 2009. Avec 1300 étudiants, cette petite business school, surnommée
« Little big school », sait jouer de l’influence.

Des entreprises, poids lourds dans la région

«  Nous avons la stratégie de la petite école maline qui développe la personnalisation des liens, la proximité et les réseaux. Nous n’avons pas la masse critique mais nous jouons l’intensité critique », explique Philippe Lafontaine, son directeur général. Résultat : c’est Jacques Maillot, le créateur de Nouvelles Frontières, qui a accepté de présider la fondation. Quant au collège des fondateurs, on y retrouve des entreprises, poids lourds dans la région : Pierre Fabre de Turbomeca (groupe safran), Stephen Le Bot de Quiksilver, Eric Gauthier de Vittavi, Thierry Renard de Total, Pierre Couderc du groupe Euralis et Jean-Louis Gravillon de BNP Paribas.

Un observatoire des métiers régionaux de la région Béarn pays basque

Ces entreprises ont injecté au total 300 000 € dans la Fondation. C’est peu. Mais les ambitions sont là : élargir la diversité des étudiants, attribuer des bourses d’excellence, renforcer l’internationalisation des programmes, développer un département emploi carrière au sein de l’école et miser sur la recherche appliquée, qui doit «  être en lien avec les entreprises de la région, et les étudiants », selon Philippe Lafontaine. Pour ce faire, un observatoire  des métiers régionaux authentiques du Béarn et du Pays basque est lancé. Michèle Bergadaà, professeur à l’université de Genève, est la directrice scientifique de l’observatoire.

Colette Goinere, notre correspondante dans le Sud Ouest | Publié le