La licence vient d'être légèrement aménagée sur son mode d'évaluation et la reconnaissance des crédits attribués entre universités. La modification de l’arrêté du 23 avril 2002, relatif aux études universitaires conduisant au grade de licence, est paru au JO du 4 septembre 2008 . Elle fait suite aux recommandations du comité de suivi de la licence.
Le contrôle continu devient la règle
Cela concerne tout d’abord le mode du contrôle continu et régulier. Prévu dans l’arrêté antérieur, il est désormais fortement recommandé. Il fait ainsi l’objet « d’une application prioritaire », selon le texte de loi, notamment pour les étudiants au « premier et au deuxième semestre de licence ».
Des crédits mieux reconnus en bloc...
La reconnaissance de l'intégralité des crédits, "lorsqu'un étudiant change d'établissement pour poursuivre son cursus dans une même formation" devient obligatoire. Un étudiant en deuxième année de licence à Nantes souhaitant intégrer une L3 à Aix se verra obligatoirement reconnaître les 120 crédits correspondant par l'université d'accueil. Les commissions d'équivalences ne seront pas pour autant supprimées. En revanche elles ne pourront plus refuser de reconnaître une partie des crédits. Alors que les ECTS avaient pour objectif de favoriser la mobilité étudiante, nombreux sont ceux qui rencontrent encore des difficultés pour faire valider leurs crédits d’une université à l’autre.
...sous condition
Reste néanmoins un certain flou. Pour faire reconnaitre ses crédits par l'université d'accueil, la formation doit être la « même », d’un établissement à l’autre. Ce qui lui laisse encore une large marge d'interprétation. Le comité de suivi de la licence avait lui choisi un terme plus large dans ses recommandations en évoquant des formations « analogues et comparables ». Il avait également préconisé « l'harmonisation des intitulés » des diplômes. Ce qui simplifierait la mobilité entre universités.
