Rapport Pochard : premières divisions chez les syndicats enseignants

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Une semaine après la remise du rapport Pochard, le syndicalisme enseignant s’affiche officiellement divisé sur le chantier « condition enseignante ». Neuf organisations du second degré (Snalc, Snetaa, SNCL-FAEN, SN-FO-LC, Snes-FSU, Unsen-CGT, Snep, SUD-Education, Snuep) viennent, dans un texte commun, de critiquer, vertement, le document et menacent le ministère de « suites communes ». Si parmi les neuf signataires, on retrouve des « gros » comme le Snes, le Snalc ou le Snetaa, il manque les deux syndicats estampillés « réformateurs » : le SE-Unsa et le Sgen-CFDT mais aussi le premier syndicat du premier degré, le Snuipp-FSU.  

A l’orée des négociations entre les partenaires sociaux et le ministère, deux camps se dessinent clairement. D’un côté, les syndicats farouchement anti-Pochard emmenés par le Snes et le Snalc. Ceux-là sont prêts à engager dès maintenant l’épreuve de force avec Darcos si jamais il prenait à ce dernier l’envie d’appliquer les pistes du Livre vert. De l’autre, le SE et le Sgen qui voient dans le rapport, un « document bien ficelé » et « un bon outil pour la négociation ». Ceux-là comme le résume Luc Bérille, secrétaire général du SE-Unsa  ne prennent pas « le rapport pour des décisions » et veulent jouer le jeu des négociations.

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