Séjours à l'étranger de l'école Grégoire-Ferrandi : les apprentis aussi

Sandrine Chesnel Publié le

Les séjours à l'étranger des apprentis restent l'exception, encore plus que pour les étudiants. Contre-exemple à l’école Grégoire-Ferrandi à Paris qui fait partir 20% de ses apprentis au moins une fois au cours de leur apprentissage ou entre deux diplômes. Espagne, Italie, Allemagne, Finlande, Norvège, Grande-Bretagne, et hors d’Europe (Canada, Etats-Unis, Mexique, Pérou…). Les partenariats noués par l’école avec des établissements étrangers facilitent ces échanges.

Des aides pour les apprentis

« Pour boucler leur budget, nous informons nos jeunes qu’ils peuvent bénéficier d’aides de la région via deux programmes différents ; Eurostart , quand ils partent entre deux diplômes (le bac pro et le BTS par exemple), et Movil’App , quand ils ont terminé leur parcours de formation », explique Michel Mouisel, responsable du développement international de l’école. Avantage pour les apprentis : entre ces bourses et le petit salaire qu’ils touchent pendant la durée de leur contrat dans l’entreprise qui les accueille, cette expatriation ne leur coûte presque rien.

Si la plupart des apprentis de Grégoire Ferrandi partent seul, mais avec l’appui de l’école, certains peuvent aussi bénéficier de voyages groupés organisés pendant leur contrat d’apprentissage, sur le temps scolaire. Le programme en est bien établi : 60% du temps du séjour est consacré à l’immersion en entreprise, 20% aux visites professionnelles, et 20% aux visites culturelles.

Gagner aussi en maturité

«Partir à l’étranger, c’est idéal pour améliorer son niveau dans une langue étrangère, mais pas seulement souligne Michel Mouisel. Pour ces apprentis qui ne sont parfois jamais parti de chez leurs parents, c’est aussi l’occasion de s’ouvrir à une autre culture que la leur et de découvrir d’autres savoir-faire dans leur métier. Après une telle expérience, ils ont en général gagné entre 2 et 3 ans en maturité ».

Sandrine Chesnel | Publié le