Un Mexicain à la tête de l’AIU, une Française à son board

De notre envoyée spéciale à Utrecht, Maëlle FLOT Publié le

Juan Ramon de La Fuente, ancien recteur de l’université nationale autonome de Mexico (UNAM ) de 1999 à 2007, a été élu président de l’association internationale des universités (AIU) lors de la 13ème conférence générale de l’association , qui se tenait du 15 au 18 juillet 2008 à Utrecht (Pays-Bas).

Ce professeur de médecine spécialisé en psychiatrie se présentait contre le président de l’université islamique Azad en Iran, le professeur Abdullah Jassbi, membre du board de l’AIU. Sa candidature a fait l’objet de nombreuses objections en raison de son caractère politique (la délégation iranienne était l’une des plus importantes de cette conférence avec quelque 29 membres – chaque membre présent a le droit de vote). Juan Ramon de La Fuente succède pour quatre ans à Goolam Mohamedbhai, un Mauricien.

Patricia Pol, vice-présidente pour le développement international de l’université Paris-Est, a été élue membre du conseil d’administration (board) de l’association, qui regroupe vingt personnes. Cette vice-présidente de l’université de Créteil (Paris 12), enseignante en sciences de gestion, également coordinatrice des promoteurs du processus de Bologne, est une habituée des colloques internationaux.

L’AIU a fêté ses 60 ans

L’association internationale des universités (IAU en anglais pour International Association of Universities) célébrait du 15 au 18 juillet 2008, à Utrecht, son soixantième anniversaire. Cette association non gouvernementale a son siège à l’UNESCO, à Paris. Sa mission : encourager la coopération entre établissements d’enseignement supérieur dans le monde entier. Elle revendique quelque 570 établissements membres et vit de leur contribution financière : 41 % viennent d’Europe, 23 % d’Asie et du Pacifique, 12 % du Moyen Orient, 10 % d’Afrique, 8 % d’Amérique latine et Caraïbes, 6 % d’Amérique du Nord. Certains pays sont plus impliqués que d’autres dans l’association. Les Français, les Britanniques ou encore les Américains sont a contrario peu présents comparativement à d’autres Etats. Près de 118 pays étaient représentés lors de la conférence d’Utrecht.

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