C’est l’UAG (université Antilles-Guyane) , commune à la Martinique, à la Guadeloupe et la Guyane qui est à l’origine du projet, en partenariat notamment avec les Régions Guadeloupe et Martinique, des industriels ultramarins, l’ADEME et le pôle de compétitivité Synergîle. 18 enseignants chercheurs et 16 personnels techniques encadrant seront recrutés et des locaux pourraient être construits en Guadeloupe.
Diplômés de l’UAG et de l’INPT
Après trois ans d’études, les ingénieurs seront diplômés à la fois de l’université Antilles-Guyane et de l’ INPT (Institut national polytechnique de Toulouse) . Parmi les écoles d’ingénieurs de métropole, le choix de l’INPT a été déterminé par « le large spectre de thématiques qu’il propose », précise-t-on à Toulouse.
Les étudiants seront recrutés par le concours Polytechnique ou par admission sur titres à niveau bac + 2. La première année, en tronc commun, aura lieu à Toulouse. Les élèves choisiront ensuite entre un « parcours matériaux », qui se déroulera à l’INPT et « environnement » à suivre en Guadeloupe. Un troisième parcours est en projet autour de l’énergie. Les trois spécialités compteront chacune une vingtaine d’élèves.
En septembre 2010, la première promotion « de transition » sera recrutée parmi les étudiants de première année des écoles de l’INPT (ENSAT, ENSEEIHT et ENSIACET). Ils suivront une option correspondant aux futurs « parcours », puis pourront passer en deuxième année du nouvel établissement.
La future école, dont le nom reste à définir, attend son accréditation par la Commission du titre d’ingénieurs pour septembre 2010.
