Une visibilité internationale pour Écricome

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Les sept écoles de commerce (1) réunies au sein du concours Écricome se lancent à l’assaut de la fameuse quête de la taille critique, si chère aux classements internationaux. Pas de fusion en vue (du moins à court terme), mais des liens plus étroits entre les écoles sur le plan de la recherche et de la mobilité étudiante. À compter de la rentrée prochaine, les élèves admis dans l’une des sept écoles pourront effectuer un semestre dans un autre établissement en vue d’acquérir une spécialisation (management du vin à Bordeaux, aérospace management à Toulouse, etc.). S’agissant de la recherche, les écoles ouvrent, à la rentrée 2008, un Phd commun accessible à des étudiants internationaux. Ce diplôme comprendra sept séminaires de deux ou trois jours étalés sur une période de trois ans à temps plein ou de cinq ans à temps partiel. « Notre objectif est de rapprocher nos équipes pour devenir le premier centre de recherche en sciences de management en France. Nos écoles représentent déjà la deuxième production française d’étoiles CNRS en 2006 », se réjouit Bernard Belletante, directeur général adjoint d’Euromed. Ce consortium, baptisé Universa Research, ressemble beaucoup aux PRES, avec lesquels Écricome n’exclut pas d’éventuels rapprochements. Bernard Belletante se veut avant tout pragmatique : « Pas une université française accepte aujourd’hui une soutenance de stage en anglais. Nous voulons donner à nos doctorants une dimension internationale. » Chaque année, Universa Research organisera également un événement – le premier aura lieu le 18 mars 2008 – pour communiquer sur ses projets et réunir les professeurs de classes préparatoires, même si, pour l’instant, en matière de recrutement, chaque école continuera à jouer la carte de ses spécificités pour séduire les candidats.

(1) Bordeaux École de management, Euromed Marseille, ICN Nancy, les ESC de Reims, Rouen, Toulouse et l’ESCEM Tours-Poitiers.

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