Université de Lorraine : l’Unef contre le statut de « grand établissement »

De notre correspondant dans l'Est, Philippe Bohlinger Publié le

 

Reporté à deux reprises en raison du blocage de manifestants de l’Unef, le conseil d’administration de l’Université Paul Verlaine de Metz (UPV-M) a finalement pu donner mandat à son président, Luc Johann , le 30 septembre 2010 pour préparer les statuts de la future Université de Lorraine (UdL) . Parmi les quatre établissements concernés par la fusion attendue en janvier 2012, Nancy 2 avait également dû reporter son CA une première fois pour les mêmes raisons. Venu défendre la position du syndicat étudiant à Metz , Jean-Baptiste Prévost,  président de l’Unef, entendait protester contre le choix du statut de « grand établissement » privilégié pour l’architecture de la future UdL.

Un statut dérogatoire à la LRU, mais jugé mieux adapté à une université de dimension régionale par les quatre présidents, mais qui selon l’organisation étudiante ouvrirait la voie à une augmentation des droits de scolarité et à la sélection des entrants. « Nous ne souhaitons pas que les projets lorrains soient attaqués sur des considérations de politique nationale», a marteléJean-Pierre Finance , le président du PRES de Lorraine, lors d’une conférence de presse*.

*A cette occasion, le président a précisé le positionnement des quatre établissements autour du concept d’ingénierie pour les appels à projet du Grand emprunt. Cet axe figurait déjà dans le dossier du Plan campus lorrain.



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