Réussite au bac 2009 : encore un record battu

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A l’issue du premier groupe d’épreuves (écrites), le taux de réussite des candidats au bac général 2009 s’élève à 78,4 %, soit 2,9 % de plus que l’an dernier. "Les résultats du bac 2009 sont très bons. Je me réjouis que le bac continue de jouer son rôle : consacrer la fin des études secondaires et être une clé d'entrée pour l'enseignement supérieur. Le bac est et restera une institution", a déclaré Luc Chatel, le nouveau ministre de l’Education nationale, à l’AFP le 8 juillet 2009.

La série générale affiche toujours un meilleur taux de réussite

Avec 80,7 % de reçus, les lycéens de série S s’en sortent mieux que les autres. Mais les séries ES (76,7 % de réussite) et L (74,3 %) connaissent une meilleure progression (+ 4,1 % en ES par rapport à 2008, + 3,1 % en L contre + 2,1 % en S). Le bac professionnel connaît lui aussi un taux de réussite à l’issue "du premier tour" en hausse : 80,7 % contre 75,9 % en 2008. En revanche, celui des séries technologiques accuse une petite baisse (- 1,5 % par rapport à 2008). Il s’élève à 62,9 % dont 68,1 % dans le secteur industriel et 60,8 % dans le secteur tertiaire.

Le bac est-il bradé ?

Face à ces résultats : une question s’impose : le bac est-il bradé ? Les correcteurs ont-ils reçu l’instruction de "monter" les notes ? Interrogé mercredi 8 juillet 2009 à ce sujet, Luc Chatel a assuré sur France Inter n'avoir "donné aucune instruction dans cet état d'esprit" et a ajouté "je ne pense pas que mon prédécesseur l'ait fait".

Des records devraient encore être atteints après l’oral de rattrapage. Entre mercredi 8 et samedi 11 juillet 2009, les candidats ayant obtenu entre 8 et 10 / 20 de moyenne vont passer le second groupe d’épreuves. En 2009, pour la première fois, les candidats du bac professionnel auront droit à cette seconde chance, composée d’un entretien de vingt minutes. Objectif : établir une égalité de traitement avec les candidats des bacs général et technologique. La CGT-Educ'action a qualifié ce rattrapage de "mascarade", dénonçant "une complète dévalorisation du diplôme ainsi bradé".

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