Emmanuel Duflos (EPF) est élu président de la CDEFI

Clément Rocher Publié le
Emmanuel Duflos (EPF) est élu président de la CDEFI
Emmanuel Duflos élu président de la CDEFI // ©  Photo fournie par le témoin
La CDEFI vient d’élire son nouveau bureau, ce mercredi 14 juin. Emmanuel Duflos, directeur de l’école d’ingénieurs EPF, devient le nouveau président de la CDEFI. Parmi les enjeux de la nouvelle instance : inscrire pleinement le diplôme d'ingénieur dans une dimension européenne et obtenir un plan d’investissement massif dans les formations portées par les écoles d’ingénieurs.

Ce mercredi 14 juin, la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI) a procédé au renouvellement de son bureau. Emmanuel Duflos, directeur de l’école d’ingénieurs EPF, succède à Jacques Fayolle, directeur de Mines Saint-Étienne, président de la CDEFI depuis juin 2019.

Ancien directeur général de Centrale Lille Institut entre 2020 et 2023, Emmanuel Duflos occupait le poste de vice-président de la CDEFI depuis octobre 2017. Il a également assuré la présidence de la commission recherche jusqu’en 2017-2018.

Emmanuel Duflos, désormais directeur d'une école privée, était le seul candidat en lice. Il sera entouré de quatre vice-présidents, Laure Morel, directrice de l’ENSGSI, Romuald Boné, directeur de l’INSA Strasbourg, Cécile Delolme, directrice de l’ENTPE et Dominique Baillargeat, directrice de 3iL Ingénieurs.

Inscrire une meilleure reconnaissance des diplômes portés par les écoles d’ingénieurs

Le nouveau bureau a défini les priorités pour les années à venir, comme celle de "promouvoir l’action des écoles d’ingénieurs comme des acteurs majeurs et incontournables de la formation en ingénierie à tous les niveaux […] Sur ce sujet, la CDEFI doit continuer à porter le message du lien formation recherche fort qui existe dans ses formations, notamment grâce à l’implication de toutes ses écoles dans des activités de recherche et l’encadrement de très nombreux doctorants", explique Emmanuel Duflos, dans sa lettre de candidature.

La CDEFI cherche également à inscrire pleinement le diplôme d'ingénieur dans une dimension européenne. "Cela passe par un travail pour inscrire les écoles d’ingénieurs dans des dynamiques d’universités européennes, mais aussi à veiller à ce que le diplôme d’ingénieur soit promu lui-même comme un diplôme européen dans le cadre des discussions actuelles sur les diplômes européens. Cela demande également d'inscrire la CDEFI dans une dynamique européenne", poursuit-il.

Renforcer les liens avec les acteurs institutionnels

Le nouveau bureau de la CDEFI souhaite continuer à porter la voix institutionnelle des écoles d’ingénieurs auprès de toutes ses parties prenantes. La Commission des titres d'ingénieurs (CTI) "est, par essence, la partie prenante qui concerne toutes les écoles […] Il est primordial dans cette période complexe de resserrer le dialogue et les échanges réguliers avec la CTI, tant au niveau du bureau que des instances des deux institutions", soutient le nouveau président de la CDEFI.

"La CDEFI doit aussi travailler en plus étroite collaboration avec France Universités, en axant sa relation sur sa légitimité et sa spécificité. Le concept même d’établissement ESR est un sujet de préoccupation commun, tout comme la question des diplômes européens. Cette relation doit permettre de soutenir avec une force supérieure des positions communes auprès des institutions."

Clément Rocher | Publié le