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Être entrepreneur tout en étudiant, ça s’apprend !

Etre entrepreneur ça s'apprend !
Etre entrepreneur ça s'apprend ! © Crédit Agricole
Par Proposé par le Crédit Agricole, publié le 12 novembre 2018
6 min

Depuis que je suis rentrée de mon semestre d’études au Canada, je travaille à fond sur mon projet de création d’entreprise. Je veux monter un Fab Lab pour renouer du lien dans mon quartier et permettre à ceux qui galèrent de se réinsérer, de voir du monde, de s’investir. Ça me botte bien l’entrepreneuriat social. J’ai engrangé un tas de documentation sur le lancement, mais j’ai encore des questions et des doutes. Il paraît que c’est normal ! Voilà un petit mémento pour les infos essentielles.

Quel statut adopter quand on est étudiant ?

Le statut concerne le cadre juridique mais aussi fiscal et commercial d’une entreprise, autrement dit, la base ! J’ai repéré deux statuts complémentaires, le premier pour moi-même, le deuxième pour mon entreprise. D’abord je suis étudiant-entrepreneur, ça me permet d’être accompagné dans mon projet de création d’entreprise pendant mes études. Les conditions : être bachelier ou équivalent, avoir moins de 28 ans et suivre ses études dans l’un des établissements du programme PEPITE (Pôle étudiant pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat). On est formés, on rencontre des professionnels et des financeurs, des espaces de coworking nous sont réservés et le must : on peut valider des crédits ECTS avec ce statut qui est aussi accessible aux personnes déjà diplômées.Ensuite, je suis micro-entrepreneur (ex-auto-entrepreneur) : un statut d’entreprise qui me permet de facturer et d’encaisser jusqu’à 70 000 € par an (d’ici à ce que je l’atteigne, hein !). L’inscription est facile, la gestion allégée. Easy. Après, il y a les statuts juridiques plus complexes, mais ce sera pour après mon master 2.

Où se faire accompagner ?

C’est la base : ne pars pas comme ça, la fleur au fusil, il faut se faire accompagner. Tu peux la jouer en mode rapide avec des formations à la création d’entreprise (faire son business plan, définir son produit et sa cible, etc.) entre 1 et 15 jours. Renseigne-toi auprès de ta CCI (Chambre de commerce et d’industrie), ainsi qu’auprès du Réseau Entreprendre et de l’Agence France Entrepreneur. Soit ils te proposeront eux-mêmes de te former, soit ils te guideront vers les organismes spécifiques, avec du mentorat à la clé. Pour un vrai + sur ton CV, tu peux également te former à l’aide de MOOCs dédiés (cours en ligne). Le plus souvent gratuits, ils sont proposés par les plus grandes écoles de management et d’ingénierie : l’ESSEC (pour l’entrepreneuriat social), HEC, EM Lyon, Mines-Télécom ou encore l’École polytechnique. Une vraie valeur ajoutée pour lancer un projet.

Comment financer son projet de création d’entreprise ?

Avec cette question, tu rentres dans le dur : le but, c’est de trouver de l’argent pour financer la location d’un bureau, l’achat d’un ordi, la fabrication d’un produit-test, payer des fournisseurs, etc. Les méthodes sont nombreuses : apport personnel, levée de fonds, prêt bancaire, micro-crédit, financement participatif (crowdfunding), avance de trésorerie, entrée d’investisseurs au capital, etc. Mais je te conseillerais surtout de ne pas faire les choses à l’envers : fais-toi d’abord accompagner par des réseaux qui te conseilleront ensuite, peu à peu, la façon la plus appropriée de te financer.

Comment faire un pitch en or ?

Je n’ai pas fini d’en baver avec les pitchs, ces présentations rapides qui donnent envie d’en savoir plus sur ton projet – voire, pour les plus fortunés, de te financer. Le bon pitch, c’est d’abord un contenu solide qui reprend les points suivants : quel problème résout ton projet ? Qui est concerné ? Quelle est la valeur ajoutée de ton projet par rapport à ce qui existe ? Où en es-tu de la création de ta boîte ? Quel est le plan financier (quels besoins de fonds, quels revenus attendus) ? Et enfin, à ne pas négliger : qui est l’équipe derrière ce projet ? C’est ensuite une présentation orale réussie : donc tu parles fort, lentement, en ménageant des silences dans ta présentation, en regardant tout le monde, et en souriant. À toi de jouer !

Au quotidien : concilier études et entrepreneuriat

Fais bien attention à ne pas te laisser déborder : heures de cours, heures de travail personnel, heures de révisions en périodes d’examen, auxquelles vont s’ajouter heures de travail sur ton projet, et peut-être même des heures de travail salarié pour arrondir les fins de mois. Perso, j’avais calé mon agenda sur plusieurs mois en me fixant des objectifs mensuels (contacter des organismes d’accompagnement, m’inscrire à un concours de pitch, etc.), et je m’étais réservé une journée par semaine pour bosser sur mon projet (le vendredi, je n’avais pas cours). En cumulé sur l’année, et hors vacances, ça me faisait 37 vendredis, soit environ 185 heures de travail. Je n’étais pas mécontent.

Toute une banque pour toi

Un dernier tip pour la route. Tu peux participer à des rendez-vous à la cool dans un café, qui réunissent des entrepreneurs expérimentés et des créateurs d’entreprises, même ceux qui ont juste une idée. Les rencontres se font toutes seules autour d’une table et d’un café : ça peut te faire avancer et mûrir ton projet. N’oublie pas que tu n’es jamais seul(e) dans ta vie étudiante, encore moins quand tu cherches de l’aide pour te lancer. Alors ose réaliser tes projets avec le Crédit Agricole !

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