Portrait

Métier passion : rencontre avec Armand, chargé de production pour un média culturel

Proposé par ESC Clermont Business School

Armand - ESC Clermont
Armand - ESC Clermont © ESC Clermont
Par L'Etudiant Fab, publié le 30 décembre 2020
5 min

Passionné par la musique depuis son plus jeune âge, Armand Prouhèze, 25 ans, est aujourd’hui chargé de production chez Cercle après y avoir effectué un stage en fin de master 2. Rencontre avec un ancien étudiant de l’ESC Clermont Business School qui a trouvé sa voie.

Originaire de Mende, en Lozère, Armand Prouhèze a passé toute son adolescence à Clermont-Ferrand. Une ville à taille humaine où il s’est rapidement épanoui. Sportif de très bon niveau en cyclisme et même jeune arbitre de volley, c’est surtout à travers la musique qu’il prend conscience de ce qui le fait vibrer.

« Je me suis très tôt impliqué dans l’organisation de manifestations culturelles en tant que bénévole, dans des structures qui promeuvent la scène locale », raconte Armand qui, après l’obtention de son baccalauréat ES, file à l’université.

« Saisir les opportunités »

Inscrit en fac de sport, il n’y restera qu’une année, avant de se réorienter vers une école de commerce. Clermontois de cœur, il choisit alors de passer le concours d’entrée de la formation initiale en management international de l’ESC Clermont Business School.

« À mon arrivée, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire, mais je ne considérais pas cela comme une point faible, confie-t-il. Je savais au fond de moi que je voulais à terme participer à des projets innovants et en équipe. Le cursus m’a permis de saisir les opportunités qui se présentaient et de vivre des expériences pour faire des choix. »

Dès sa première année, il décide de suivre la quasi-totalité des cours en anglais pour favoriser son bilinguisme, ainsi qu’une spécialité en finances qui n’était pas forcément sa tasse de thé. « J’ai pris cette option pour avoir des bases en comptabilité, gestion, fiscalité et audit, en me disant que ça pourrait toujours me servir pour plus tard. »

De Budapest à Taïwan

En vérité, le jeune homme a bien quelque chose en tête. De stage en stage, l’idée fait son chemin. « J’ai notamment fait un stage dans une start-up parisienne d’accessoires pour mobile. J’ai pu toucher à plein d’aspects de l’entreprise comme l’organisation d’événements, ce qui a contribué à guider mon attirance pour ce type de mission. »

Outre les stages, Armand a eu l’audace de s’immerger dans d’autres cultures via des échanges Erasmus+. En dernière année de Bachelor, il opte pour un séjour à Budapest, avant de remettre cela, cette fois en première année de master, du côté de Taïwan. « J’avais besoin de conditions nouvelles avec moins de repères, notamment pour améliorer mon anglais. »

« Prendre son temps »

Également président du Bureau des Étudiants, il n’a cessé de nourrir sa dextérité dans l’événementiel. Avant de finir par trouver un stage de fin d’études à Paris chez Cercle, un média culturel qui produit et retransmet en direct des concerts de musique électronique depuis des lieux inédits ou insolites.

Fraîchement diplômé de l’ESC Clermont BS, Armand n’a pas attendu longtemps avant que son employeur chez Cercle lui propose un premier CDD en tant que chargé de production. Bingo ! « J’ai eu cette super-opportunité de travailler dans la musique, avoue-t-il. Aujourd’hui, j’évolue dans un secteur que je connais bien et que je découvre chaque jour aussi. J’apporte ma curiosité en musique électro grâce à la veille que j’effectue depuis des années sur les artistes, les labels et les organisateurs. »

En donnant du sens à son orientation professionnelle, Armand, qui sera également amené à beaucoup voyager malgré le contexte de crise sanitaire, ne regrette nullement son choix. Conscient de sa chance pour un premier emploi, il a fait de sa passion un métier. « Je m’y sens bien et j’ai vraiment envie de continuer avec eux, mais je ne me ferme aucune porte. J’ai toujours dans ma tête une petite graine d’entrepreneur pour monter plus tard un projet qui m’est cher. Car donner du sens à sa carrière, c’est aussi prendre son temps. » Pas faux !

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