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Intégrer et réussir une classe préparatoire (zoom lettre de motivation)

intégrer et réussir une classe prépa-lettre de motivation
intégrer et réussir une classe prépa-lettre de motivation © l'Etudiant
Par La rédaction de l'Etudiant, publié le 28 mars 2015
6 min

Vous envisagez d’intégrer une classe préparatoire (CPGE) ? Retrouvez ci-dessous les infos utiles pour y parvenir.

Rappel : les différentes classes prépas

Les prépas littéraires : en deux ans, elles permettent d’intégrer de prestigieuses écoles, écoles normales supérieures, Chartes, Celsa, sciences po… Pour les plus littéraires, la prépa A/L ou hypokhâgne, pour acquérir une vaste culture générale. Pour ceux voulant conserver un peu de mathématiques et sciences économiques, la prépa B/L, lettres et sciences sociales est parfaite. Mais le revers de la médaille reste qu’il faut une fibre scientifique assez prononcée. Plus confidentielle, pour les latinistes acharnés, la prépa Chartes mène à l’école nationale des Chartes. Après avoir réussi le concours, les « chartistes » entament trois années d’études rétribuées, pour devenir archiviste, conservateur, enseignant dans le supérieur… On peut également citer la prépa Saint Cyr, les profils littéraires envisageant une carrière d’officier dans l’armée, ou la prépa artistique Cachan, directement accessible aux bacheliers STD2A, ou généraux après un an de remise à niveau.
Les prépas scientifiques

: deux ans de formation intensive pour intégrer une école d’ingénieurs, ou une grande école scientifique, militaire ou vétérinaire.

La prépa technologies et sciences industrielles (TSI) recrute principalement des STI2D, mais également des STL, avec un excellent dossier scolaire. Plus confidentielles : TB (technologie et biologie) accessibles dans neuf lycées en France, pour les écoles agronomie, génie biologique, ou vétérinaire, et TPC (technologie et physique-chimie), dans trois lycées seulement, pour les écoles de chimie.
Pour les bacheliers S, plusieurs choix possibles : la filière MPSI (mathématiques-physique), pour les matheux, 12h de maths par semaine, pour les écoles telles ENS, polytechnique, les Mines, les Ponts, Centrale… La filière PCSI (physique-chimie), plus centrée sur les travaux pratiques, un programme plus équilibré entre maths, physique et chimie, plutôt pour les grandes écoles de chimie et d’ingénieurs. La filière PTSI (physique-technologie), tournée vers la technologie industrielle et les sciences de l’ingénieur, principalement pour intégrer les Arts et métiers, mais aussi Centrale, Cachan, les Mines… La filière PSI (physique – sciences de l’ingénieur) s’intègre en seconde année (attention au choix des options). Enfin, les prépas BCPST (agro véto), avec une forte dominante biologie et étude de la Terre, mènent aux écoles d’ingénieurs en agronomie ou les écoles vétérinaires.
Les prépas économiques et commerciales (ECS, ECE, ECT et ENS Cachan) préparent aux grandes écoles de commerce, accessibles à tous les bacs généraux et aux bac STMG.
La prépa adaptation technicien supérieur (ATS) se destine aux meilleurs élèves de BTS ou DUT pour accéder, en un an de remise à niveau, aux concours des écoles d’ingénieurs. Prépa ATS au lycée Baggio de Lille, au lycée de l’Escaut de Valenciennes, au lycée Le Paraclet d’Amiens, au lycée Marie Curie de Nogent-sur-Oise.

Étape incontournable pour intégrer une classe prépa (CPGE) : la lettre de motivation

La plupart du temps, il est demandé aux élèves voulant intégrer une classe préparatoire (CPGE) de rédiger une lettre de motivation pour étayer leur dossier. Nombreux sont les élèves ne sachant pas quoi y raconter. Vous trouverez ci-dessous des exemples d’éléments clés nécessaires à la rédaction d’une lettre de motivation pertinente. Ils vous permettront notamment de vous distinguer des autres candidats.

Même si cela paraît évident, il faut :

  • Respecter le nombre de pages demandées

  • Respecter la forme demandée (lettre de motivation manuscrite ou numérique)

  • Être synthétique

  • Faire des phrases courtes, aller droit au but

  • Montrer votre capacité d’argumentation

  • Présenter votre projet d’études et votre projet pro dans les grandes lignes

  • Insister sur la cohérence de votre choix par rapport à votre parcours et vos projets

  • Mettre en avant vos qualités et vos compétences (elles doivent être pertinentes par rapport à la classe préparatoire que vous visez)

  • Expliquer vos motivations spécifiques à l’intégration de cette CPGE

Pour éviter les lettres de motivation CPGE standards et se démarquer, il faut :

  • Éviter les banalités du type « J’aime les maths (ou l’économie, les langues, les lettres) et je suis particulièrement intéressé par l’actualité. Par la suite je souhaite intégrer une grande école d’ingénieurs ou de commerce ». La majorité des postulants en CPGE le sont également…

  • Souligner les détails qui ont orientés votre choix vers cette formation spécifique (localisation, journées portes ouvertes, anciens étudiants, organisation des programmes, résultats (cf. classements des classes prépas), vie associative…)

  • Mettre en avant vos compétences et vos qualités via vos expériences professionnelles ou associatives (organisation d’évènements, gestion d’équipes, utilisation d’outils spécifiques, capacité d’adaptation, résistance au stress…)

Quelques clichés sur les classes prépas CPGE à oublier

Avoir une mention : non, il ne faut pas forcément une mention « très bien » pour intégrer une classe prépa (qui se suit en lycée, dans une classe comme en terminale), mais un bon dossier scolaire, constant.
Peu de débouchés : bien sûr, beaucoup retourneront à l’université à l’issue des deux années de prépa, mais avec un bagage solide, et une capacité de travail qui fera passer les années universitaires pour un parcours de santé ! Pour ceux qui réussiront les concours, grandes écoles, écoles normales, sciences po…, des parcours prestigieux s’annoncent, avec des emplois dorés à la clé !
Travail trop ardu : oui, il va falloir travailler ! Être motivé et curieux, deux qualités nécessaires. Mais avec un peu d’organisation, on survit sans soucis à ces deux années très riches d’apprentissage.
Compétition déchainée : il ne faut pas croire tout ce que l’on peut entendre sur les prépas, où l’ambiance reste conviviale. Il existe différentes prépas, les prestigieuses parisiennes, élitistes, où la compétition peut être rude, c’est vrai, mais également des prépas de proximité, plus « humaines » : à chacun de voir ce qu’il recherche !

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