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Pour devenir avocat, avoir un master 2 deviendra bientôt nécessaire

Pour devenir avocat, il faudra maintenant avoir validé un master 2
Pour devenir avocat, il faudra maintenant avoir validé un master 2 © NanSan/Adobe Stock
Par Clémentine Rigot, publié le 07 décembre 2023
2 min

A partir du 1er janvier 2025, il faudra aux aspirants avocats être titulaire d’un M2 et non plus d’un M1, comme c’est actuellement encore le cas.

Les conditions pour accéder au métier d’avocat vont bientôt évoluer. Jusqu’à présent accessible dès le master 1, il faudra désormais aux futurs avocats "être titulaire (…) d'au moins un master en droit ou de titres ou diplômes reconnus comme équivalents pour l'exercice de la profession", précise le journal officiel.

Cette nouvelle disposition modifie la loi du 1 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques, et entrera en vigueur au 1er janvier 2025.

L’entrée à l’école d’avocats (CRFPA) reste accessible en master 1

La présentation à l'examen d'entrée au CRFPA (l’école d’avocats) - "passer le barreau" - sera quant à elle toujours possible avec un master 1. La formation dans ces centres se conclut sur un examen, le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA). Celui-ci reste toujours nécessaire pour accéder à la profession.

La règlementation sur la nationalité et le casier judiciaire inchangée

D’autres prérequis restent les mêmes :

  • ne jamais avoir été condamné pour "agissements contraires à l'honneur, à la probité ou aux bonnes mœurs"

  • ne pas avoir fait l’objet d’une "sanction disciplinaire ou administrative de destitution, radiation, révocation, de retrait d'agrément ou d'autorisation"

  • ne pas avoir été "frappé de faillite personnelle ou d'autre sanction (…) relative au redressement et à la liquidation judiciaires des entreprises".

Enfin, il faut toujours "être français, ressortissant d'un Etat membre de l'Union européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen, ou ressortissant d'un Etat (…) qui accorde aux Français la faculté d'exercer sous les mêmes conditions l'activité professionnelle que l'intéressé se propose lui-même d'exercer en France (…) ou avoir la qualité de réfugié ou d'apatride".

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