
Médiateur(trice) culturel(le)
Assurer au plus grand nombre l’accès à la culture, voici la mission du médiateur culturel. À lui de valoriser une œuvre, un artiste, un moyen d’expression (peinture, cinéma, photo, sculpture…) en organisant des manifestations (expositions, ateliers, parcours pédagogiques…). Son atout ? L’envie de faire vivre un patrimoine culturel.
On l'appelle aussi
Chargé(e) de développement culturel ● Animateur(trice) culturel ● Médiateur(trice) du patrimoine
Chiffre clé
Les questions fréquentes
Dans le cadre de la programmation culturelle d'une bibliothèque, d'un musée, d’un évènement (musique, théâtre, danse) ou même d’un quartier (Montmartre à Paris, par exemple), le médiateur organise une exposition, un festival, une rencontre avec un artiste, un atelier, ou un parcours pédagogique pour accompagner un groupe scolaire.
Un important travail en amont est nécessaire avant d’être sur le terrain au contact du public. Le médiateur collabore souvent avec des documentalistes, des personnes qui gèrent les déplacements et prêts des œuvres ou encore des enseignants pour monter des projets pédagogiques en milieu scolaire. Ses activités intègrent de l’administration, de la gestion de projet, de la communication.
Collectivités territoriales (au sein d’une mairie par exemple) ou structures privées, les débouchés sont variés. À savoir : le travail s’intensifie le week-end et durant l’été avec des opportunités sont plus fortes dans les grandes villes, notamment Paris et sa région.
Plus de 2.000 € brut pour un débutant dans la fonction publique. Selon l’échelon, la rémunération peut atteindre 2.700 € au bout de 25 ans d’ancienneté. Autour de 1.800 € dans le secteur privé, avec une évolution variable au fil des années suivant la région et de l’employeur.