Description
Secteur | Langues |
Niveau d’études minimal | Bac+5 |
Bac conseillé | L (jusqu'en 2020)* |
Alternance | Oui |
Sélectivité des études | Moyenne à forte |
Insertion professionnelle | Difficile |
Salaire débutant brut mensuel | Variable |
* Pour les bacheliers à partir de 2020, il faudra choisir ses spécialités en lien avec les études menant au métier ciblé. Lire aussi https://www.letudiant.fr/tag/choisir-sa-specialite.html .
Spécialisé dans une langue – l’anglais étant bien sûr la plus demandée –, le traducteur audiovisuel intervient au cinéma ou à la télévision aussi bien pour le sous-titrage que pour le doublage. Il commence par visionner le film pour en traduire les dialogues ou les commentaires.
Pour les sous-titres, il doit tenir compte des contraintes de temps et d’espace à l’écran.
Pour le doublage, il doit faire “coller” le dialogue traduit avec le mouvement de lèvres original de l’acteur. Un exercice délicat : la synchronisation labiale demande près d’une journée de travail pour 10 minutes de film !
Les documentaires constituent toutefois la plus grande part du marché de la traduction audiovisuelle, notamment pour les voix off qui ne nécessitent pas de synchronisation.
Ses compétences
Traduire, observer, retransmettre.
Sa formation
Il existe quelques masters professionnels en traduction qui comportent un parcours spécifique à l’audiovisuel, comme le master pro Traduction, interprétation et médiation linguistique, à l’université Jean-Jaurès de Toulouse, le master pro Traduction audiovisuelle et accessibilité, à l’ITIRI de Strasbourg, le master pro Traduction anglaise spécialisée, à Paris-Nanterre, le master pro Métiers du lexique et de la traduction : traduction et adaptation cinématographiques, à l’université Charles-de-Gaulle de Lille…
Cependant, relations, débrouillardise et persévérance s’imposent pour intégrer le milieu du cinéma et de la télévision.