Description
Secteur | Mode, textile |
Niveau d’études minimal | Bac |
Bac conseillé | STD2A, bac pro |
Alternance | Oui |
Sélectivité des études | Faible à moyenne |
Insertion professionnelle | Moyenne |
Salaire débutant | De 1.480 à 1.999 € |
À partir du croquis réalisé par le styliste, le modéliste (à ne pas confondre avec le modiste qui crée des chapeaux) élabore un patron et construit le prototype du vêtement. Il travaille sa toile directement sur un buste d’atelier pour trouver le volume et l’aplomb désirés.
Mais il utilise aussi de plus en plus les logiciels de CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) pour ajuster les formes après essayages sur mannequin et réaliser les opérations de coupe ou de gradation (c’est-à-dire pour construire différentes tailles de vêtements à partir d’un premier modèle) en vue d’une production en série.
La patience est l’une de ses principales qualités – avec le bon maniement des aiguilles – car le styliste peut exiger plusieurs retouches, jusqu’à ce que le modèle “tombe” exactement comme il l’avait imaginé.
Dans la haute couture et chez les créateurs de mode, la fonction du modéliste est beaucoup plus créative que dans le prêt-à-porter.
Ses compétences
Fabriquer, coudre, modeler.
Sa formation
Le bac pro MMV (métiers de la mode, vêtements) est le minimum requis, mais il est vivement conseillé de poursuivre en BTS métiers de la mode-vêtements.
De nombreuses écoles privées proposent des doubles formations stylisme et modélisme.
À bac+3, citons aussi la licence pro habillement, mode et textile de modélisme industriel, délivrée par Créatech, à Roanne (42).