Décryptage
Comment les ESC réagissent pour enrichir leur programme
Par
Jessica Gourdon,
publié le 05 mars 2012
1 min
Ils sont arrivés en école de commerce un peu par hasard ou sans savoir ce qui les attendait. Une fois les cours commencés, ils n’ont pas été aussi emballés que prévu. Témoignages sans langue de bois d'étudiants qui, sans regretter leur choix, ont été déçus par les premiers enseignements. Utile pour comprendre ce à quoi vous attendre…
Suivre une licence de théologie en parallèle à ses cours de première année à HEC, c’est possible ! Depuis 3 ans, l’école de commerce a mis en place toute une série de parcours aménagés pour permettre à ses étudiants d’étudier à l’université l’histoire, le droit, la philosophie…. Et elle n’est pas la seule dans ce cas.
Plusieurs écoles de commerce offrent à leurs étudiants ces possibilités de cursus en parallèle, dans des écoles d’ingénieurs, des IEP (instituts d’études politiques), des écoles d’art, à l’université…
On peut notamment citer Audencia avec l’IEP de Lille et les Beaux-arts, HEC avec Sciences po Paris, l’ESSEC avec l’école du Louvre ou l’école Centrale, Grenoble EM avec Strate College of Design, l’INSEEC avec l’école militaire Saint-Cyr… Autant d’éléments qui permettent aux étudiants d’enrichir leurs parcours et de sortir des cours de marketing ou de comptabilité.
Par ailleurs, le cursus lui-même des écoles évolue. Depuis 10 ans, la part d’enseignants-chercheurs permanents, titulaires de doctorats, est montée en flèche dans les établissements. Des enseignants “de métiers”, qui produisent leurs propres savoirs, plus amenés à rentrer dans un sujet en profondeur que les classiques vacataires.
Ainsi, l’EM Lyon a mis en place un module “recherche”, obligatoire pour tous les jeunes de première année, où les étudiants mènent de vraies enquêtes sur des sujets politiques, économiques, sociétaux….
L’INSEEC a fait de la culture générale une de ses marques de fabrique, avec de nombreuses conférences dédiées. Quant à l’ESC Grenoble, elle est l’une des rares à avoir introduit des cours de géopolitique (certains obligatoires, d’autres optionnels) pendant toute la scolarité. De quoi s’ouvrir l’esprit.
Plus de doubles diplômes
Plusieurs écoles de commerce offrent à leurs étudiants ces possibilités de cursus en parallèle, dans des écoles d’ingénieurs, des IEP (instituts d’études politiques), des écoles d’art, à l’université…
On peut notamment citer Audencia avec l’IEP de Lille et les Beaux-arts, HEC avec Sciences po Paris, l’ESSEC avec l’école du Louvre ou l’école Centrale, Grenoble EM avec Strate College of Design, l’INSEEC avec l’école militaire Saint-Cyr… Autant d’éléments qui permettent aux étudiants d’enrichir leurs parcours et de sortir des cours de marketing ou de comptabilité.
Davantage d’enseignants-chercheurs
Par ailleurs, le cursus lui-même des écoles évolue. Depuis 10 ans, la part d’enseignants-chercheurs permanents, titulaires de doctorats, est montée en flèche dans les établissements. Des enseignants “de métiers”, qui produisent leurs propres savoirs, plus amenés à rentrer dans un sujet en profondeur que les classiques vacataires.
Ainsi, l’EM Lyon a mis en place un module “recherche”, obligatoire pour tous les jeunes de première année, où les étudiants mènent de vraies enquêtes sur des sujets politiques, économiques, sociétaux….
L’INSEEC a fait de la culture générale une de ses marques de fabrique, avec de nombreuses conférences dédiées. Quant à l’ESC Grenoble, elle est l’une des rares à avoir introduit des cours de géopolitique (certains obligatoires, d’autres optionnels) pendant toute la scolarité. De quoi s’ouvrir l’esprit.
