
Aide-soignant
Repérable à sa blouse colorée, l’AS (pour aide-soignant) est au cœur du bien-être des malades ou des personnes dépendantes (levé, toilette, repas), capable aussi d’assister l’infirmier dans les soins donnés à l’hôpital ou en maison retraite. Sa force ? Énergie, tact, douceur et empathie.
On l'appelle aussi
AS, ASH
Chiffre clé
Les questions fréquentes
C’est souvent les petits gestes qui font toute la différence, les malades et les personnes dépendantes le savent bien. Pivot de leur quotidien, les AS (abrégé d’aide-soignant) sont présents pour leur apporter confort et hygiène (toilette, réfection du lit, prélèvement des urines), aider à la prise des repas ou aux déplacements, s’informer de leur état de santé et de leur humeur (douleurs, prises de médicament, appétit).
La dimension humaine est donc déterminante dans ce métier centré sur le bien-être, même si un rythme parfois effréné oblige à travailler vite. Les tâches de soins consistent surtout à épauler l’infirmier avec qui il travaille en collaboration pour par exemple lui passer les antiseptiques et matériels, l’aider à tenir un bandage ou à maintenir un patient, nettoyer le matériel...
Cancérologie, gériatrie, psychiatrie... pas un service à l’hôpital sans ASH (H comme hôpital). Il travaille régulièrement en horaires décalés (par exemple 7h/14h-14h/21h) et les week-ends compris. La journée de travail se termine par le rituel des transmissions où toute l’équipe du service se retrouve pour échanger sur les malades. L’autre moitié des aides-soignants est salariée en maisons de retraite, centres d’accueil de personnes en situation de handicap, ou encore sociétés de services intervenant à domicile.
Le salaire, qui démarre à 1.500 € dans les hôpitaux publics et à 1.600 € dans les maisons de retraite, augmente en fonction de l’ancienneté mais plafonne entre 2.200 et 2.650 €. Des indemnités liées au travail du dimanche ou de nuit améliorent cette rémunération.
Etudes conseillées
- Privé hors contrat