Bac L 2019 : nos pronostics en mathématiques
À quels sujets vous attendre à l’épreuve de maths pour le bac L ? Voici nos pronostics déterminés grâce aux avis des enseignants.
L'épreuve de mathématiques en L : une épreuve très… complète. "C'est quasiment l'ensemble du programme qui tombe, annonce Patrick Mignot, enseignant au lycée Gabriel-Voisin à Tournus (71). Il faut donc éviter de laisser de côté des chapitres."
Un conseil : "Travaillez vos points forts. On constate que les élèves moyens qui s'attèlent à vraiment dominer quelques domaines réussissent très bien l'épreuve en grappillant des points". N'oubliez pas de limiter la casse au maximum dans les autres domaines, en particulier ceux considérés comme incontournables.
Les sujets les plus probables
Dans les probabilités et statistiques, la notion de loi à densité à partir d'exemples, correspondant à vos cours sur la loi normale, est présente dans les sujets chaque année depuis 2013. "La loi normale permet de modéliser davantage de phénomènes que la loi uniforme, comme la taille d'une population, ou le poids d'une catégorie dans une population", explique Stéphane Linais, professeur de mathématiques au lycée Christophe-Colomb à Sucy-en-Brie (94).
Également, "les suites sont toujours présentes, qu'elles soient arithmétiques ou géométriques, affirme Patrick Mignot. C'est souvent le cas dans un gros exercice qui balaie deux ans de cours. C'est l'occasion de faire le bilan sur l'ensemble des connaissances acquises depuis la première." Au sein de ce chapitre, vous trouvez aussi les algorithmes, très fréquents à l'examen. "À chaque fois, on a une ou deux questions algorithmiques, souvent intégrées à l'exercice sur les suites sous forme d'algorithme de seuil."
"C'est vraiment balisé. On ne cherche pas à piéger le candidat."
Pensez à réviser aussi
N'oubliez pas la loi binomiale. Dans les probabilités et statistiques, selon Patrick Mignot, "il faut bien travailler les probabilités discrètes et continues. On constate ces dernières années un rééquilibrage. D'abord présentes à doses homéopathiques, elles sont maintenant de plus en plus présentes".
Plus généralement, penchez-vous bien sur l'analyse et l'étude de fonctions. Ces dernières sont de plus en plus contextualisées dans les sujets. "Il y a très peu de questions ouvertes, mais les fonctions sont des outils utiles pour modéliser de nombreuses situations. Veillez à bien comprendre vos cours. Essayez le jour de l'épreuve de vous détacher du contexte pour préparer votre réponse avant d'y revenir en y faisant référence lorsque vous donnez le résultat." Pensez bien à faire cet aller-retour entre l'outil méthodologique mobilisé et le contexte donné par l'intitulé.
Il y a souvent une question sur les dérivées ou sur la convexité : "Un exercice sur la convexité d'une fonction demande l'utilisation d'un théorème très simple qui est en réalité apparenté à une méthode. On la travaille au moins une fois par mois en cours".
Rappelez-vous des méthodes enseignées par votre professeur. "L'épreuve est autant une évaluation des connaissances que des méthodes. Au niveau des probabilités par exemple, il faut bien savoir comment construire un arbre pondéré en fonction du problème posé."
Les sujets les moins probables
De l'avis de nos professeurs, la loi uniforme ne tombe quasiment jamais. Il est difficile de pousser le questionnement suffisamment loin pour en faire un exercice complet, ou bien le lier à d'autres notions.
Le tableau ci-dessous recense le nombre de fois où chaque notion du programme a été abordée dans les sujets depuis 2013. La colonne de gauche indique les pronostics de l'Etudiant pour 2019. À noter que certains sujets peuvent faire appel à plusieurs notions.
L’épreuve en bref
L’épreuve dure 3 heures et elle est affectée d'un coefficient 4. Le sujet comporte trois ou quatre exercices, indépendants les uns des autres, et notés sur 3 à 10 points.
Vous pouvez tomber sur différents types d’exercices : des QCM (questionnaires à choix multiples), des exercices classiques sur un chapitre ou portant sur différents chapitres du programme.