Bac ES 2020 : l’épreuve de philosophie, à quoi s’attendre

Les candidats de série ES disposent de 4 heures pour l'épreuve de philosophie. Quel est son coefficient ? À quels types d'exercices allez-vous être confronté ? Voici ce qu'il faut savoir.
L’épreuve dure 4 heures et est affectée d'un coefficient 4. Les candidats doivent choisir un sujet à traiter parmi 2 dissertations et une explication de texte.
Les chapitres importants en philosophie au bac ES
Le programme, très dense, est composé d’une liste d’auteurs (il faut étudier au moins une œuvre en ES) et de 19 notions à connaître, organisées en 5 champs :
- le sujet (la conscience, l’inconscient, autrui, le désir),
- la culture (le langage, l’art, le travail et la technique, la religion, l'histoire),
- la raison et le réel (la démonstration, l'interprétation, la matière et l’esprit, la vérité),
- la politique (la société et les échanges, la justice et le droit, l'État),
- la morale (la liberté, le devoir, le bonheur).
Lire aussi : Bac ES : les révisions pour l'épreuve de philosophie
À revoir en priorité : la notion centrale de liberté, une valeur sûre qui revient presque tous les ans dans les sujets du bac, le bonheur et la vérité.
Mais pas question de délaisser les thématiques traditionnelles associées à la filière ES. Un sujet sur l'État, le travail ou les échanges reste tout à fait possible.
FAQ
Faut-il donner son avis en philo ?
"Les professeurs n’attendent pas que vous donniez votre opinion. Attention aux préjugés : la philosophie n’est pas une épreuve “loterie” où l’on obtient une bonne ou une mauvaise note en fonction de la correspondance entre votre point de vue et celui du correcteur. Être croyant ou athée ne changera pas la note de votre devoir sur la religion", assure Gilles Vervisch, professeur de philosophie au lycée Paul-Émile-Victor, à Osny (95).
Rendre un devoir type "Le courage, c’est ça" (et ne rien écrire d’autre sur sa copie) donne-t-il un 20/20 ?
"Cette anecdote est une légende urbaine ! Elle appartient à la mythologie des cancres. C’est l’idée fausse que l’on peut avoir une bonne note sans travailler", déplore Gilles Vervisch.