Coaching

Écoles de commerce : 5 conseils pour réussir vos oraux d’admission

Par Étienne Gless, publié le 26 juin 2019
6 min

VIDÉO. Vous êtes admissible dans une ou plusieurs grandes écoles de commerce ? Bravo ! Après les écrits, il vous reste à réussir les épreuves orales d’admission. Voici nos 5 conseils pour franchir le dernier obstacle.

Après les écrits des écoles de commerce, place aux oraux. Un exercice pour lequel vous avez été beaucoup moins entraîné durant vos années de prépa. Comment vous en sortir ?
Voici cinq conseils de la rédaction.

Renseignez-vous sur l’école et ses spécificités

Chaque école a ses particularités pour les oraux. À HEC, l’épreuve d‘entretien est baptisée "le triptyque". On va vous demander de jouer tour à tour trois rôles : le convaincant, le répondant et l’observateur. À l’Essec, vous aurez droit à une mise en situation. Par exemple, vous êtes trésorier de l’association étudiante de soutien scolaire et vous constatez que votre prédécesseur a piqué dans la caisse. Si vous divulguez la situation, cela peut nuire à l’image de l’asso. Comment gérez-vous la situation ?
À l’ESCP Europe on vous propose un entretien de personnalité qui dure de 25 à 30 minutes en français… mais les échanges peuvent sans prévenir basculer en langue anglaise ! Be trained, soyez-y préparés !

À l’Edhec, vous passerez à la moulinette de l’entretien collectif avec d’autres candidats durant 45 minutes. Histoire de mesurer votre coopération au sein d’un groupe et votre capacité de décision collective face à un problème d’entreprise.
À l’ICN Nancy, on vous tire carrément les cartes ! Elles représentent des objets et fournissent le prétexte pour mesurer votre créativité, votre capacité à symboliser et relier des éléments entre eux.

Tenez-vous informé de l’actualité française et internationale

C'est indispensable pour qui prétend devenir un manager ancré dans son temps. La lecture des rubriques international et économie des médias d’information généralistes doivent devenir une habitude. Si ce n'est pas encore le cas, prenez goût à la lecture de quotidiens économiques, "Les Echos", le "Financial Times" ou à le "Frankfuter Allgemeine Zeitung" qui sont la Bible des milieux d’affaires.

Entraînez-vous à parler en public, soignez la diction et la gestuelle

Vous pouvez avoir cartonné aux écrits et vous effondrer à l’oral. Si vous êtes timide, trois conseils : entraînez-vous, entraînez-vous, entraînez-vous. Et le jour J, pour calmer le stress, faites ce petit exercice respiratoire avant d’entrer dans la salle d'examen : expirez le plus lentement possible par la bouche en soufflant un mince filet d’air, prenez une profonde inspiration par le nez. Répétez l’exercice trois fois et vous serez plus calme.

Durant l’entretien, ne vous jugez pas si vous bafouillez ou êtes mal à l’aise : le jury saura apprécier vos efforts pour surmonter votre stress et sera moins tendre avec un candidat qui a plus de facilités à l'oral ou récite sans conviction un propos appris par cœur.

Créez et entretenez un dialogue convivial avec les membres du jury


Cultivez l’écoute.
Trop de candidats n’écoutent pas assez ! Le jury vous tend des perches. Il vous fait passer des messages si vous l’écoutez bien.
Cultivez l’intelligence des situations. En l’occurrence, vous êtes un candidat ou une candidate face à un jury de deux ou trois personnes dans une école de commerce. Bannissez-le par cœur, le discours passe-partout récité sans conviction à l’identique d’une école à l’autre. Le jury cherche à vous connaitre, à évaluer votre personnalité, ce qui vous fait vibrer.
Faites des réponses ouvertes. Plus les réponses du candidat sont ouvertes, plus elles permettent au jury de personnaliser l’entretien. Par exemple, si le jury vous demande si vous avez déjà voyagé à l’étranger et que la réponse est négative, ne vous contentez pas d’un "non" qui ferme la conversation. Préférez un : "Non, mais j’adorerais découvrir tel pays" ou : "Non, mais je me suis évadé au travers de telles lectures dans cette région…". Une réponse fermée risque de réduire l'entretien à un ping-pong verbal sans intérêt.

Soignez votre tenue mais restez vous-même

Vous devez montrer au jury que vous avez fait un effort vestimentaire mais sans être endimanché au point de vous sentir mal à l’aise. Les filles peuvent opter pour un tailleur et les garçons pour un costume à conditions d'être à l’aise dans ces tenues professionnelles. Opter pour ce look business est conformiste, mais au moins vous ne commettrez pas d’impair et personne ne vous reprochera d’avoir fait un effort vestimentaire.
Mais attention : si vous êtes mal à l’aise dans vos vêtements, vous allez ajouter du stress au stress. Testez-les avant. À l’inverse, si vous optez pour un look excentrique parce que cela fait partie de votre personnalité, soyez capable de l'assumer et d’en parler au jury. Résumons : messieurs, enfilez le costume mais si vous êtes plus à l’aise sans cravate, n’en mettez pas. Mesdames, un peu de maquillage pourquoi pas si vous en avez l’habitude mais sans ostentation. Cela peut indisposer le jury.

Humez l'atmosphère de l'école

L’oral est terminé, vous pouvez respirer ! Profitez-en pour humer l’atmosphère de l’école : allez naviguer dans les couloirs de l’école, discutez avec les étudiants, faites un tour en ville et projetez-vous : est-ce que je vais me sentir bien dans l’établissement ou pas ? Suis-je prêt à y passer trois ans minimum ? Si vous vous sentez mieux dans une école de même niveau question classement académique, faites confiance à votre intuition. Et au final : n’écoutez que vous !

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