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Clara, étudiante à BEM : "En sortant de l'école, je suis presque sûre d'avoir un job"

publié le 14 décembre 2012
1 min

Clara, 20 ans, vient d'intégrer BEM (Bordeaux Ecole de Management) en première année du programme grande école. Elle attend beaucoup du master où elle pourra construire sa formation selon ses goûts.

Clara, étudiante à BEMPourquoi avoir choisi BEM (Bordeaux Ecole de Management) ?

Je suis originaire de Strasbourg et mon bac S en poche, je suis partie en prépa ESE (économique et commerciale, option scientifique) au lycée Henri-Poincaré de Nancy. Puis j’ai passé les concours des banques Ecricome et BCE. Je ne misais par sur le top du classement des écoles de commerce. Je n’avais pas le niveau en maths pour intégrer les grandes écoles parisiennes par exemple. Les écoles de milieu de classement s’intéressent davantage à des profils comme moi, un peu polyvalents. J’ai une curiosité scientifique qui me fait aimer la chimie ou la physique, mais j’adore aussi les langues, les lettres et j’ai une bonne culture générale.

Au final, j’ai été admise à peu près dans toutes les écoles que j’avais passées. J’ai hésité entre Euromed, BEM et SKEMA, et j'ai choisi BEM. Elle offrait à la fois un cadre sympa (Bordeaux) et une offre de formation attrayante, avec des parcours un peu à la carte en master, notamment dans le domaine de la culture.

Comment s’est passée l’intégration ? Maintenant que vous y êtes, l’école répond-elle à vos attentes ?

L’intégration s’est très bien passée. On passe la première semaine à l’école, où l’on alterne conférences de présentation et visites de la ville. Le soir, on essaie de retrouver  les camarades de promo pour sortir. C’est très sympa. La 2e semaine a lieu sur une base nautique des Landes. Au programme : sports (bon enfant), de nouveau des conférences, des rencontres avec les associations et bien sûr des soirées !

Côté cours, la première année comprend un tronc commun. On découvre beaucoup de matières (comptabilité, marketing, etc.) qui nous plaisent plus ou moins, mais on sait qu’il faut en passer par là pour découvrir tous les aspects de l’entreprise… Le rythme est assez différent de la prépa, un peu moins régulier. Il faut se motiver pour réviser avant les partiels et se garder du temps pour travailler. Je suis très curieuse, j’aime faire beaucoup de choses. Heureusement, la prépa m’a appris à m’organiser.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Le cycle master est un peu "le Graal". On peut construire sa formation en assemblant les cours comme des Lego, en y intercalant nos expériences professionnelles. Personnellement, je suis attirée par la communication et le secteur culturel. J’ai également soif d’expériences à l’international. J’ai envie de faire un double diplôme, si possible dans une grande ville européenne. J’hésite entre Londres et Munich.

A quoi ressemble la vie étudiante à BEM ?

C’est chargé mais dans le bon sens du terme. Il y a quelque chose à faire tous les soirs : une conférence, une dégustation de vins, un spectacle, une sortie au cinéma, une soirée… Il y a beaucoup d’associations. Je profite de leur offre d’activités, même si je ne fais partie d’aucune d’entre elles. Mais je suis membre de l’équipe des ambassadeurs de l’école qui intervient notamment sur les salons. Ces activités se font sur la base du volontariat. Nous sommes formés par l’équipe de communication. C’est un moyen de découvrir les autres programmes de l’école (postbac, masters spécialisés) mais aussi de rencontrer d’autres étudiants.

Comment financez-vous vos études ?

Mes parents sont divorcés et comme je suis à la charge de ma mère, ce n’est pas forcément facile. J’ai donc décidé de prendre un prêt étudiant qui couvre l’ensemble de mes frais de scolarité (8.500 euros en 1re année) et mon loyer. Je suis en colocation avec une copine de prépa qui a également été admise à BEM. C’est assez économique. Pour le reste, mes parents me donnent un peu d’argent et je donne des cours particuliers d’allemand. Je n’ai pas d’inquiétude concernant le remboursement de mon prêt. En sortant de l’école, je suis presque sûre d’avoir un job et mon diplôme me garantit un salaire minimum correct.

 Propos recueillis par Cécile Peltier

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