Portrait

Objectif grande école. Jules rate Grenoble mais part à Sophia-Antipolis, chez Skema

Jules, 21 ans, étudiant en deuxième année de DUT GEA à l'IUT Paris-Descartes, espère intégrer une école de commerce par les admissions parallèles.
Jules, 21 ans, étudiant en deuxième année de DUT GEA à l'IUT Paris-Descartes, intégrera à la rentrée le campus de Skema à Sophia-Antipolis. © Photo fournie par le témoin
Par Cécile Peltier, publié le 10 juillet 2017
1 min

Un peu déçu par ses performances à l'oral, Jules, 20 ans, qui finit sa deuxième année de DUT GEA, a finalement été reçu dans deux écoles de commerce. C'est sur le campus de Skema, à Sophia-Antipolis, à 900 kilomètres de chez lui, qu'il étudiera à partir de septembre 2017.

Épisode 3. Fin juin 2017, les résultats d'admission des écoles de commerce, lui ont un peu fait l'effet d'une douche froide... Sorti confiant des oraux, après des écrits plutôt réussis, Jules pensait avoir de bonnes chances d'intégrer les écoles de commerce (GEM, Skema, TBS, Kedge et Neoma) auxquelles il avait postulé dans le cadre des admissions parallèles, et en particulier GEM (Grenoble école de management), son coup de cœur.

Mais les jurys en ont décidé autrement... "Mes notes moyennes à l'oral – autour de 12 –, m'ont fait perdre pas mal de places partout par rapport à l'admissibilité, et en particulier à Grenoble...", reconnaît l'étudiant. Un 12 en entretien, un 14,2 en anglais et un 12,1 en espagnol l'ont rétrogradé de la 135e à la 490e place à l'entrée de l'ESC grenobloise. 

"Je n'avais pas l'impression d'avoir raté"

Trop loin sur la liste d'attente à GEM et à Kedge, Jules a été recalé à TBS (Toulouse Business School). Des résultats que ce gros bosseur a toujours du mal à comprendre. "J'avais bien travaillé. Les personnes avec qui j'ai préparé les épreuves m'ont dit que j'avais bien progressé et que je semblais ouvert et plutôt à l'aise. Le jour J, le jury avait l'air content et en sortant, je n'avais pas l'impression d'avoir raté, au contraire..."

Idem aux oraux de Skema et Neoma, où il a été reçu mais avec de moins bons résultats qu'il ne s'y attendait. Déçu, Jules a d'abord envisagé d'entrer en L3 à l'université, et de retenter les concours l'année prochaine, avant de se raviser. "Mes amis qui sont déjà en école m'ont dit que le pari pouvait se tenter, mais le risque est aussi d'avoir moins bien l'année prochaine. Et ce qui compte surtout, c'est l'expérience que j'aurai en école, à travers la vie associative par exemple", raconte le jeune Parisien.

Après une toute petite semaine de réflexion, Jules a choisi Skema. "J'ai regardé les classements et on m'a dit que c'était une école qui montait. Elle est aussi très tournée vers l'international."

Une nouvelle vie sur la Côte d'Azur

Son classement, plombé par l'oral – 12 à l'entretien et 11,8 en anglais –, ne lui ont pas permis d'obtenir le campus de Lille, son premier choix. "C'est une grande ville étudiante, et c'est assez proche de chez mes parents."

C'est donc à Sophia-Antipolis, à proximité de Nice, qu'il fera sa rentrée le 5 septembre 2017, où il va retrouver l'un de ses amis de l'IUT Paris-Descartes. Avec l'aide de ses parents, il a déjà trouvé un appartement à Antibes à une trentaine de minutes de bus de l'école. 

D'ici là, "en juillet, je vais travailler un peu pour mettre de l'argent de côté en vue de l'année prochaine, et en août, je partirai en vacances." Avant de passer six mois par an sous le soleil de la Côte d'Azur !

Retrouvez les épisodes de notre série "Objectif grande école" et suivez Margaux et Paul dans leur parcours pour intégrer une école de commerce :

- Objectif grande école. Paul, en DUT : une école de commerce sans passer par la case prépa
- Objectif grande école. Paul part à Dauphine, Jules passe les oraux des business schools
- Objectif grande école. Margaux, en prépa ECS : écoles de commerce en vue !

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