Interview

Faire ses études supérieures à Montréal : l’expérience d’Asmae à l’Université Concordia

Proposé par Université Concordia

Faire ses études supérieures à Montréal : l’expérience d’Asmae à l’Université Concordia
Faire ses études supérieures à Montréal : l’expérience d’Asmae à l’Université Concordia © Université Concordia
Par L'Etudiant Fab, publié le 19 mars 2024
11 min

Vous aussi vous rêvez d’étudier en Amérique du Nord ou au Canada ? Découvrez l’Université Concordia à travers le retour d’expérience d’Asmae !

Originaire de Marrakech, Asmae suit actuellement un master en ingénierie de la construction à l’Université Concordia de Montréal. Après avoir commencé ses études supérieures en France, elle décide de rentrer au Maroc pour intégrer une école d’ingénieurs. Après avoir obtenu un diplôme en génie civil, Asmae intègre le monde professionnel et travaille durant trois ans au sein d’un cabinet spécialisé. Mais rapidement, elle ressent le besoin de reprendre ses études pour approfondir ses connaissances et donner un nouveau souffle à son projet professionnel.

Choisir un pays étranger pour ses études supérieures

Qu’est-ce qui t’a motivée à poursuivre tes études à l’étranger ?

Principalement le besoin de me stimuler, de découvrir un autre pays, une autre culture. Mais je pense que j’avais également envie d’avoir une plus grande liberté dans mes études. Le système français est excellent, mais jusqu’à un certain point. L’emploi du temps est très chargé et les cours sont très cadrés. Peut-être un peu trop à mon goût. Certains étudiants apprécient cet aspect, mais je crois que j’avais besoin d’autre chose. L’idée de l’Amérique du Nord a alors rapidement fait son chemin dans mon esprit.

Quels facteurs ont influencé ta décision de déménager au Canada, plus précisément à Montréal, pour obtenir ta maîtrise ?

J’ai d’abord pensé à certaines grandes villes des États-Unis, mais j’avais peur d’un trop grand décalage avec ce que j’ai pu connaître en France et au Maroc. Le Canada, Montréal en particulier, me semblait être le bon compromis, notamment pour le côté bilingue. Pour moi qui maîtrisais bien l’anglais, mais qui n’étais pas encore entièrement fluent, c’était parfait. Aussi, Montréal a une excellente réputation. Beaucoup d’expatriés vantent le cadre de vie et le dynamisme de la ville.

Tu as connu le monde du travail durant trois ans en tant que cheffe de projet au sein d’un cabinet avant d’intégrer Concordia. Reprendre des études ne t’a pas fait peur ?

Je comprends que ça puisse faire peur. Mais de mon côté, c’était une décision mûrement réfléchie. Bien sûr, j’avais une bonne situation, mais je trouvais mon quotidien redondant. Les projets se ressemblaient et surtout, je sentais qu’il y avait une forte évolution technologique dans le domaine de la construction en dehors du Maroc. C’est ce qui m’a poussée à prendre ma décision.

Étudier en France puis au Canada : quelles différences et comment s’intégrer

As-tu rencontré des difficultés particulières lorsque tu es arrivée en France pour tes études supérieures ?

Au Maroc, j’étais à l’école française, donc j’ai toujours baigné dans cette culture. J’ai parlé toute ma vie en français et on y venait en vacances tous les ans, donc je n’ai pas eu de difficultés particulières pour m’intégrer. Bien sûr, il a fallu que je m’adapte à un nouveau quotidien. Prendre le métro tous les jours, c’était quelque chose de nouveau pour moi, par exemple. L’architecture est aussi très différente. Et forcément quand on a passé toute son enfance à Marrakech, il faut avouer que la météo…

Et lors de ton arrivée au Canada ?

Le premier choc, ce fut clairement le froid et la neige. D’autant plus que je suis arrivée en pleine tempête hivernale. Il faut aussi savoir qu’à Montréal, le coût de la vie est plutôt élevé. Je suis par exemple obligée de travailler en dehors des cours, chose que je n’avais pas dû faire en France.

Pour ce qui est de l’intégration, les gens sont très accueillants ici. Si tu as un problème, ils vont venir t’aider spontanément. C’est assez typique de la mentalité nord-américaine. Ça peut même surprendre quand tu n’as pas l’habitude ! Mais paradoxalement, je trouve qu’il est plus difficile de se faire des amis ici qu’en France.

Tu peux développer ?

En Amérique du Nord, il est plus compliqué de rentrer dans l’intimité des gens. Les relations restent davantage en surface. Après, ça n’empêche pas de faire des rencontres et de nouer certaines amitiés. L’université est d’ailleurs l’endroit idéal pour ça, d’ailleurs, je fréquente surtout d’autres étudiants. Entre les projets collaboratifs lancés en cours et les événements organisés par Concordia, il est facile de faire de nouvelles rencontres.

En quoi le système éducatif français diffère-t-il de celui du Canada ?

Ici, il y a un choix plus large au niveau des cours que tu peux suivre. Tu peux t’orienter plus facilement vers les spécialités qui t’intéressent. L’autre grosse différence à laquelle je pense, c’est le rythme. En France, tu peux facilement enchaîner des journées qui s’étalent de 8 heures à 18 heures, alors qu’ici, on a en moyenne neuf heures de cours par semaine. Bon, en revanche, tu as beaucoup plus de travail personnel et de projets à réaliser, mais c’est un aspect qui me plaît, justement.

Poursuivre un master à l’Université Concordia de Montréal

Comment s’est déroulée ton inscription à l’Université Concordia ?

Mon traitement de dossier a été très rapide ! J’ai postulé en septembre 2022 alors que j’étais toujours salariée. Un mois après, je savais que j’avais été retenue et je suis arrivée au Canada dès le mois de janvier.

L’Université Concordia est très bien organisée pour accueillir les étudiants étrangers. L’ISO (International Student Office) nous accompagne dès notre arrivée. On peut très facilement les joindre à la moindre question et ils nous aident dans la réalisation de toutes nos démarches administratives. On se sent vraiment épaulé et c’est très rassurant, surtout quand on s’apprête à voyager aussi loin de chez soi !

Qu’est-ce qui t’a attirée dans ton programme de formation ?

Au Maroc, on entendait beaucoup parler de ce qu’on appelle le BIM (Building Information Modeling). Pour faire simple, c’est un outil qui permet d’améliorer la gestion et la centralisation d’un projet de construction. C’est un domaine que je trouve passionnant et je voulais vraiment étudier le sujet.

Quand j’ai commencé à regarder les offres des universités canadiennes, j’ai tout de suite vu que le BIM était enseigné à Concordia. Autant dire que je n’ai pas hésité longtemps. J’ai vraiment adoré suivre ce module. Le prof était super, on a multiplié les projets et ça m’a permis de confirmer que c’était bien la voie que je voulais suivre.

Les autres modules proposés en ingénierie de la construction me plaisaient aussi beaucoup. Je pense par exemple aux cours centrés sur la modélisation, l’intelligence artificielle ou le big data. Le programme répondait à toutes mes attentes, donc le choix de Concordia s’est imposé naturellement.

Quels sont, d’après toi, les points forts de l’expérience proposée par Concordia ?

Le cadre pédagogique et la flexibilité donnée aux étudiants. Le rapport de proximité avec les professeurs n’a rien à voir avec celui que l’on connaît en France, par exemple. Je les trouve plus ouverts, plus disponibles. Les horaires sont aussi plus adaptés à un public adulte qui doit jongler avec un travail en parallèle.

Cette flexibilité, on la ressent aussi au niveau du choix des cours. En dehors de deux modules obligatoires par semaine, on peut opter pour un autre module en fonction de ce qui nous intéresse et de notre projet professionnel. Par exemple, j’ai suivi des cours de modélisation et de process de construction qui sont fortement liés à ma spécialisation. Mais on peut également choisir d’axer ce module sur le développement de soft skills comme la communication ou le management. C’est vraiment très complet.

Tu viens d’évoquer le fait de devoir concilier études et activité salariée. Cet équilibre n’a pas été trop difficile à trouver ?

C’est quelque chose de tout à fait normal ici. Tous les étudiants ont un job à temps plein ou à temps partiel en dehors de l’université. Le tout est de savoir bien organiser son temps. Financièrement, l’équilibre est peut-être un peu plus difficile à trouver, surtout au début. Mais si tu ne manges pas au restaurant tous les jours et que tu fais attention durant tes sorties, il n’y a pas de raison que ça se passe mal. Vivre ici t’apprend à bien gérer ton temps et tes finances. C’est un bon moyen de sortir de sa zone de confort et de gagner en maturité.

S’enrichir de la diversité culturelle et des rencontres

Quels sont les aspects qui te plaisent le plus dans ta nouvelle vie à Montréal ?

Je trouve que c’est un bon équilibre entre l’Amérique du Nord et l’Europe. Ça se ressent déjà dans l’architecture, qui est un bon mix entre les deux cultures. J’ai aussi le sentiment qu’à Montréal, la vie sociale occupe une place importante au quotidien. Il y a toujours quelque chose à voir, c’est très dynamique. L’été, il y a énormément de festivités un peu partout dans la ville, alors qu’en hiver, les gens adorent se retrouver à la patinoire, par exemple. Ce que j’apprécie vraiment, c’est que cette émulation se ressent dans tout Montréal, et pas seulement dans certains quartiers, comme c’est souvent le cas ailleurs. C’est aussi une ville où l’on se sent très en sécurité.

Parmi ses autres atouts, Montréal a la réputation d’être une ville très diversifiée d’un point de vue culturel. Tu confirmes ?

Totalement ! C’est quelque chose qui m’a sauté aux yeux en arrivant, je ne sais même pas pourquoi je n’en ai pas parlé avant !

On retrouve des gens qui viennent de partout. D’un quartier à un autre, tu as l’impression de voyager de communauté en communauté. C’est un point que je trouve hyper-positif. D’ailleurs, cette diversité est aussi très présente au sein de Concordia. Il y a beaucoup de Français, mais aussi des étudiants qui viennent d’Inde, d’Italie, de Chine ou du Maroc, comme moi. Ça donne le sentiment que l’on se trouve tous sur un pied d’égalité.

Mettre son expérience internationale au profit de sa carrière

As-tu pu développer ton réseau professionnel au cours de tes années en France et au Canada ?

Lors de mon passage en France, je venais seulement de commencer mes études supérieures, donc je n’ai pas vraiment eu l’occasion d’y développer un réseau professionnel. En revanche, il y a énormément d’événements centrés sur le networking au Canada. Il est facile de rencontrer et d’échanger avec des recruteurs ou des chargés de projets. On a également accès à des plateformes en ligne spécifiques par le biais de l’université pour nous aider à rechercher des opportunités dans nos domaines d’activités.

Quelles sont tes aspirations professionnelles après l’obtention de ton master ?

Je dirais qu’après avoir été cheffe de projet sur une vingtaine de projets, mon objectif actuel est de développer ma carrière à l’international en commençant par l’Amérique du Nord. J’aspire principalement à retrouver un poste de manager de projet ou à me spécialiser en tant que BIM manager, un rôle clé dans la gestion et la coordination des informations liées aux projets de construction. Je suis passionnée par la possibilité d’utiliser les nouvelles technologies pour améliorer l’efficacité, réduire les coûts et minimiser l’impact environnemental. Ce serait finalement la suite logique de mon début de carrière, que je suis venue consolider grâce à mon master à Concordia.

Pour conclure, comment qualifierais-tu ton expérience à Montréal avec l’Université Concordia ?

Hyper-positive ! Que ce soit la ville ou les cours, je m’y retrouve totalement. L’expérience peut paraître impressionnante au début, mais au final, on se surprend à aimer être challengé, à sortir de sa zone de confort. Je ne regrette pas du tout mon choix et je recommande aux étudiants intéressés de foncer. N’hésitez pas à sauter le pas !

Si comme Asmae, tu souhaites tenter l’aventure à l’étranger et intégrer un programme master ou doctorat à l’Université Concordia,

c’est par ici que ça se passe !

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