En bref

La fac de Perpignan lance une campagne choc contre les préjugés

L'une des affiches de la campagne de communication de l'UPVD.
L'une des affiches de la campagne de communication de l'UPVD. © photo fournie par l'établissement
Par Catherine de Coppet, publié le 11 mai 2017
1 min

Ces derniers jours, des affiches choc ont tapissé la ville de Perpignan avec des slogans dénigrant l'université. Une campagne coup de poing que s'est offerte l'UPVD (Université de Perpignan Via Domitia) pour revaloriser son image aux yeux de la population locale, et qui a fait un certain bruit !

"Au pire, il y a l'université de Perpignan !", "L'université de Perpignan : échec assuré" ou encore "De la recherche à l'université de Perpignan ? Mytho !" Pas moins de 80 affiches arborant ces phrases choc étaient visibles ces derniers jours dans la ville de Perpignan. Une campagne de communication peu banale orchestrée par l'UPVD (Université de Perpignan Via Domitia), qui n'a communiqué sur le sujet que le mardi 9 mai 2017. "Il s'agit d'une opération ultra-locale, qui vise à provoquer en partant des préjugés, pour mieux informer les Perpignanais des bons résultats de notre établissement", explique Fabrice Lorente, président de l'UPVD.

La campagne de communication, relayée sur les réseaux sociaux avec le hashtag "#universitésanspréjugés", a fait un certain buzz, bien au-delà de la sphère locale. "On a vu la réaction de certains anciens étudiants, qui ont protesté en disant qu'ils étaient fiers de leur université, explique Fabrice Lorente. Le second degré n'a pas toujours été compris, mais ce qui est sûr c'est que ça a produit de l'effet !"

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Valoriser la qualité de la formation et de la recherche

Derrière cette opération qui en a surpris plus d'un, la volonté de la part de l'établissement de valoriser ses atouts. Pour cela, la présidence s'appuie sur un rapport relatif aux "petites et moyennes universités" (PMU), publié le 2 mars 2017, et qui classe l'UPVD en bonne position : première en recherche et formation au sein des universités de moins de 10.000 étudiants, huitième en efficacité de l'offre de formation, et cinquième en qualité de recherche sur l'ensemble des PMU.

La campagne de communication se poursuit d'ailleurs par une seconde phase qui a démarré le 10 mai : une centaine d'affiches avec ces trois résultats issus du rapport remplaceront les précédentes. Une démarche qui s'inscrit dans la bataille des universités pour redorer leur blason, souvent écorné.

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