Décryptage

Comment entrer en école d'orthophonie ? Carla, passée par la prépa Galien Tremplinsup, témoigne !

Proposé par Tremplinsup

Rencontre avec Carla, étudiante en orthophonie, passée par la prépa Galien Tremplinsup
Rencontre avec Carla, étudiante en orthophonie, passée par la prépa Galien Tremplinsup © Tremplinsup
Par L'Etudiant Fab, publié le 23 mars 2022
10 min

Parce que l’admission en école d’orthophonie est extrêmement sélective, il est conseillé d’effectuer d’abord une année de prépa. C’est le choix qu’a fait Carla, avec succès, en s’inscrivant à Galien Tremplinsup. Retour sur son expérience.

Carla, quel est votre parcours ?

J’ai passé un bac L option Théâtre et Cinéma, suivi d’un BTS Audiovisuel option Image, à Toulouse. Par la suite, j’ai décidé de me réorienter vers le métier d’orthophoniste ; je suis maintenant en deuxième année d’école d’orthophonie.

Pourquoi cette réorientation vers le métier d’orthophoniste ?

L’orthophonie, au début, c’était un peu flou pour moi, mais j’avais ce besoin d’aider et de travailler dans le soin tout en gardant le bagage artistique que j’avais acquis. L’orthophonie consiste en effet à prévenir, à évaluer et à traiter les difficultés ou troubles du langage oral et écrit, ou de la communication et de la parole.

Comment avez-vous fait pour entrer en école d’orthophonie ?

J’ai commencé à préparer le concours avec le CNED, en autonomie, tout en travaillant en parallèle comme aide à domicile et baby-sitter. Je pense que l’expérience est importante, aussi bien pour le dossier que pour mieux comprendre certains enjeux de l’orthophonie. Mais cette tentative de me préparer toute seule n’a pas marché et j’ai complètement échoué. Il faut dire que l’admission sur Parcoursup est ultra-sélective, avec seulement 6,5 % des candidats qui sont admis !

J’ai décidé de persévérer et de retenter ma chance. Mais cette fois, en me faisant accompagner par une prépa spécialisée : Galien Tremplinsup Orthophoniste !

Pourquoi avoir choisi Galien Tremplinsup ?

J’ai connu Galien Tremplinsup lors d’une journée portes ouvertes que j’ai eu la chance de faire en présentiel. C’est vraiment la rencontre avec l’équipe, et notamment la référente de formation, qui m’a décidée. J’y ai trouvé ce que je cherchais, c’est-à-dire une équipe enseignante impliquée, un cadre rigoureux, la pertinence d’un enseignement spécialisé pour la filière orthophonie… et des amis.

Que vous a apporté la prépa Orthophoniste Galien Tremplinsup ?

Aujourd’hui, je ne regrette pas du tout d’être allée en prépa parce que ce n’est pas seulement une manière de réussir la sélection, c’est vraiment un moyen de réussir ses études, de mieux réussir dans son métier et finalement, aussi, une question de bien-être personnel.

Parfois, on pourrait se dire qu’une année préparatoire, c’est une année de perdue, mais absolument pas ! Sans acquis ni bien-être au moment de ses études, on a beaucoup plus de chances, statistiquement, de redoubler. Or, la situation de redoublant est extrêmement complexe, surtout dans les études d’orthophonie.

Au niveau des apports de l’année préparatoire, c’est une chance d’avoir une année pour se poser, se remettre à niveau, mais aussi acquérir de l’expérience pour étoffer son dossier Parcoursup. J’ai eu la chance de faire des journées d’observation dans un cabinet d’orthophoniste, c’est l’occasion de se demander : « Est-ce que c’est vraiment ce métier-là que je veux faire ? ». C’est ce genre de question qu’il faut se poser maintenant et pas au moment de l’oral. L’oral, c’est là que l’on va tester votre motivation, votre détermination. Si l’on sent la moindre hésitation ou le moindre questionnement c’est éliminatoire !

À Galien, on travaille la langue, comme c’est attendu. Et c’est un gros avantage, par exemple, j’ai une amie qui n’a pas fait de prépa et qui doit travailler trois à quatre fois plus que moi ! Tandis que de mon côté, j’ai seulement à reprendre ce que la prépa m’a appris. Ce sont des choses dont on ne se rend pas compte, mais quand on rentre en école d’orthophonie, on n’est pas là pour apprendre la langue et il n’y a absolument aucun cours sur la structure, c’est vraiment directement une entrée dans la linguistique, très scientifique et pas du tout dans les premiers apprentissages que l’on pourrait trouver à l’école ou à l’université. Pareil pour la physique acoustique, on attend des bases mathématiques que l’on n’a pas forcément après le bac en fonction des options que l’on a prises. Aux examens, on nous demande des notions qu’on ne voit pas en cours, on attend un certain niveau en langue et de culture générale, des capacités à synthétiser et les fautes d’orthographe, c’est rédhibitoire.

Galien Tremplinsup est là pour vous prémâcher tout ça, pour vous guider et pour que ce soit un travail au quotidien et pas une suffocation sur l’ensemble de ses connaissances. La prépa vous évite cette saturation cognitive que l’on retrouve beaucoup en orthophonie. Je pense que c’est l’une des plus grandes problématiques de tous ces changements de sélection, on a des burn out d’étudiants qui sont à bout, en surcharge cognitive et émotionnelle, en partie par manque des bases académiques et/ou par manque de connaissance du métier.
L’année préparatoire est difficile, je n’ai jamais autant travaillé et finalement, c’est très bénéfique ! Le fait de se confronter à nos difficultés, à nos faiblesses nous permet de mettre en place des stratégies pour s’en sortir. Ça vaut pour les études, mais aussi pour la vie en général. Ce sont ceux qui persévèrent et qui cherchent à trouver des solutions face à la difficulté qui vont le mieux s’en sortir.Enfin, un dernier gros point qui a son importance : les cours !
Tout ce que Galien vous fournit comme ressources est l’excellence de ce que vous pourrez trouver en cherchant partout ailleurs.

Même en deuxième année d’école, il m’arrive de revenir sur mes cours Galien quand j’en ai besoin ! Comme ce sont des cas d’école, c’est très utile, même après la première année ou en tant que professionnel.

J’utilise toujours la bibliographie de trois ou quatre pages qui m’a été donnée, car je n’ai pas encore eu le temps de lire tous les livres, j’en ai lu cinq-six durant ma préparation et j’ai pu les faire valoir pour mon dossier ! Cela m’a permis d’anticiper certaines demandes de lecture, une fois à l’école. Pour avoir vécu la prépa, après celle-ci, on n’a pas besoin d’aller chercher des ressources externes en plus de ce que l’on nous donne et de ce qu’on nous propose à étudier.

Peut-on devenir orthophoniste en présentant un trouble ?

Oui, on peut devenir orthophoniste et entrer en école en présentant un trouble, l’important, c’est de ne pas craindre d’aller voir des spécialistes.

La prépa Galien Tremplinsup permet quelque chose que l’on ne trouve pas ailleurs : le dépistage. Pendant ce dépistage, en début d’année de prépa, on s’est rendu compte que j’avais un problème au frein de la langue ; donc j’ai vraiment un parcours de rééducation suivi par une orthophoniste et j’y suis toujours ! Une orthophoniste qui est rééduquée par une orthophoniste, c’est très intéressant et ça permet de vraiment concrétiser son projet.

Cependant, en tant qu’orthophoniste en exercice, on ne peut pas nous-même présenter un trouble. On est là pour montrer l’exemple à la personne qui doit être rééduquée, montrer cet exemple et cette droiture dans la langue qui permet au patient de s’appuyer sur nous.

Comment s’est passée votre année ? Quels ont été vos résultats ?

C’était une année particulière avec l’annulation des concours en pleine crise sanitaire, mais j’ai quand même eu la grande fierté d’être admise à six écoles sur les 11 que j’avais demandées ! J’étais sur liste d’attente – 19e – à Lyon et au bout de trois jours j’ai été admise ! J’ai décidé de m’inscrire à l’école d’orthophonie de Lyon.

Un petit conseil pour conclure ?

J’ai vécu cette année comme un marathon, pas comme un sprint ; il faut savoir en chaque instant puiser en soi et dans ses amis pour trouver la confiance et garder le cap, parce la seule chose qui peut vous empêcher d’atteindre votre but, c’est de renoncer avant d’avoir essayé ! Peu importe ce qu’on a fait avant tant que l’on sait le faire valoir dans son dossier Parcoursup.

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