Décryptage

Échange étudiant à l’ÉTS : découvrez le parcours inspirant de Jules

Proposé par ÉTS Montréal

Échange étudiant à l’ÉTS : découvrez le parcours inspirant de Jules
Échange étudiant à l’ÉTS : découvrez le parcours inspirant de Jules © ÉTS Montréal
Par L'Etudiant Fab, publié le 04 décembre 2023
7 min

L’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal offre aux étudiants du monde entier la possibilité de participer à des programmes d’échange dans le domaine de l’ingénierie. Jules, étudiant français originaire de Bordeaux et passionné de rugby, a saisi cette opportunité. Il a tellement aimé son expérience à l’ÉTS qu’il a décidé d’y rester pour poursuivre ses études et est devenu le capitaine de l’équipe universitaire d’étudiants athlètes de rugby. Rencontre.

Jules a commencé son parcours à l’ÉTS en 2021 par une année en échange. Il a suivi la première année de formation d’ingénieur à l’ÉTS pour la validation de son DUT[1]. Après cet échange, il a décidé de poursuivre ses études à l’ÉTS pour l’obtention du diplôme de baccalauréat en génie de la construction (formation d’ingénieur). 

Pourquoi t’es-tu orienté vers l’ingénierie ?

Après l’obtention de mon baccalauréat en France, je me suis intéressé au secteur de la construction. En 2019, j’ai postulé pour un Diplôme universitaire de technologie (DUT)¹ Génie civil et Construction durable à l’IUT de Bordeaux. J’ai vraiment apprécié la façon dont les cours étaient structurés et le fait qu’ils soient organisés autour de projets de groupe.

Qu’est-ce qui t’a motivé à poursuivre tes études à l’étranger, en particulier à l’ÉTS Montréal ?

Cela ne faisait pas partie de mes projets au départ, et je n’avais pas non plus l’intention de poursuivre des études longues a priori. C’est l’entraîneur de l’équipe de rugby de l’IUT de Bordeaux qui m’a parlé de l’ÉTS, de son programme de sport-études et de la possibilité de partir en échange à Montréal. Durant ma dernière année d’études, j’ai entrepris les démarches pour partir en échange IUT d’un an à l’ÉTS. À l’issue de cet échange, j’avais le choix : soit poursuivre mon cursus à Montréal, soit rentrer en France et envisager d’autres possibilités. Comme j’ai vraiment accroché, j’ai décidé de rester à l’ÉTS pour terminer mon cursus !

À noter : l’échange IUT permet aux étudiants de BUT d’intégrer les formations d’ingénieur de l’ÉTS en double inscription après deux années d’études complétées et en partenariat avec leur université d’attache, tout en validant leur diplôme de BUT.

Quelles ont été tes premières impressions en arrivant à l’ÉTS Montréal ?

J’étais accompagné par un ami et nous partagions un logement en colocation, ce qui a facilité mon arrivée. J’étais impressionné, car l’école se trouve en plein centre-ville de Montréal. Elle est installée dans de grands bâtiments modernes à l’américaine, c’est très différent de l’IUT de Bordeaux ! Quant à l’accent québécois, c’était un peu déroutant au début, mais je m’y suis rapidement habitué.

Comment t’es-tu intégré à la communauté étudiante de l’ÉTS ?

Il existe de nombreux clubs étudiants à l’ÉTS, notamment autour de l’ingénierie, comme la construction de voitures de course, de sous-marins et même de canoës en béton ! Pour ma part, j’ai été sélectionné par l’équipe de rugby, un sport fédérateur qui m’a permis de nouer de belles amitiés. Chaque année, les performances des clubs étudiants et équipes sportives de l’ÉTS aux compétitions nationales et internationales sont excellentes. J’ai été impressionné de voir que nous pouvions partir à l’international pour des compétitions étudiantes !

Peux-tu nous parler des cours que tu as suivis à l’ÉTS et des ressources mises à ta disposition ?

En termes de matériel, c’est incroyable : il y a d’énormes laboratoires et beaucoup d’équipements de pointe ! On voit bien que c’est une école d’ingénierie qui met l’accent sur la pratique. Concernant la théorie à proprement parler, j’avais pas mal de cours de mathématiques et de physique au début du cursus. Cela dit, ça ressemble à ce qu’on fait dans les écoles d’ingénieurs en France. Il faut d’abord bien comprendre les bases avant de passer à des choses concrètes et captivantes et je prends vraiment goût aux cours dispensés actuellement !

Comment conjugues-tu pratique sportive et études ?

Au début, c’était compliqué. Je sortais de l’IUT de Bordeaux et je travaillais, mais je restais sur mes acquis. À Montréal, j’ai tenté la même approche, et ça n’a absolument pas fonctionné ! Le système d’études nord-américain est assez différent du système français puisqu’il est basé en majorité sur l’autonomie, l’apprentissage en groupe de travail ou en laboratoire, le travail personnel régulier, etc. Donc, j’ai dû apprendre à mieux m’organiser et réviser plus sérieusement. Résultat, je suis devenu plus efficace (...). Actuellement, je suis en stage la journée, j’ai des entraînements quatre fois par semaine le soir, et un match le week-end. Mon secret ? Oublier la flemme et la procrastination.

En quoi ton rôle de capitaine de l’équipe de rugby contribue-t-il à ton épanouissement ?

Devenir capitaine m’a vraiment fait grandir. Avant ça, parler devant un groupe de 30 ou 40 personnes, c’était impensable pour moi ! Faire un discours bien structuré, c’était un vrai défi, et je travaille toujours là-dessus. Maintenant, je me sens plus à l’aise pour m’exprimer et je suis plus ouvert aux autres. En prime, ça m’a permis d’améliorer mes compétences linguistiques, puisque les arbitres parlent anglais.

Quelle place occupe le sport à l’ÉTS ?

Le volet sportif revêt une grande importance ! Les infrastructures et les ressources mises à disposition pour soutenir les étudiants athlètes sont exceptionnelles, surtout comparées au contexte du sport universitaire en France. On est vraiment dans des équipes sportives de haut niveau, et l’esprit de compétition y est très fort, ce qui nous pousse à nous améliorer et à nous entraîner intensément dans nos disciplines respectives ! Pour preuve, nous avons terminé à la sixième place sur sept équipes il y a deux ans, et depuis le début de cette saison, nous avons remporté tous nos matchs.

Par ailleurs, j’ai pu obtenir deux bourses dans le cadre de ma titularisation au sein de l’équipe de rugby de l’école. Je me sens reconnu et valorisé, tant sur le plan sportif qu’académique. C’est une situation gagnant-gagnant ! 

L’ÉTS te permet-elle d’accéder à des opportunités professionnelles dans le domaine de l’ingénierie ?

L’école impose trois stages obligatoires rémunérés de quatre mois. Autrement dit, des expériences professionnalisantes dans la durée qui plaisent beaucoup aux employeurs. D’ailleurs, un grand nombre d’entre eux embauchent les étudiants à temps partiel en parallèle de leurs études, pour les former davantage et leur proposer, par la suite, de rejoindre définitivement l’entreprise.

À deux reprises, j’ai eu la chance de vivre des expériences extrêmement positives ! Au-delà de l’aspect financier (environ 2 600 euros par mois), les conditions de travail sont vraiment excellentes. L’accueil chaleureux de mes collègues, dès mon premier jour, a dissipé tout stress, favorisant un apprentissage optimal. C’est vraiment quatre mois de plaisir garantis. Donc globalement, je me sens chanceux : je découvre de nouvelles choses, et ça me permet vraiment d’affiner mon projet professionnel.

Envie de rester au Canada pour y travailler ?

Pour l’instant, je n’ai pas encore pris de décision à ce sujet. Ma famille et mes amis me manquent énormément, mais j’ai réussi à me constituer un groupe d’amis formidables, qui me permettent de profiter pleinement de ma vie ici ! D’un autre côté, le Canada offre une multitude d’opportunités et il est difficile de tout explorer pendant ses études. C’est pourquoi, aujourd’hui, je reste hésitant quant à l’idée de rester quelques années de plus.

Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui envisagent d’effectuer un échange ?

Si vous ne le faites pas maintenant, vous ne le ferez probablement jamais. N’ayez pas peur de l’inconnu, lancez-vous. Même si vous vous trompez en cours de route, il y aura toujours des solutions pour « retomber sur vos pattes ». Un échange à l’étranger, et particulièrement au sein de l’ÉTS Montréal, ça vaut vraiment la peine !

[1]. Désormais appelé BUT

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