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Pourquoi les créatifs ont toute leur place dans l’entreprise ?

Pourquoi les créatifs ont toute leur place dans l’entreprise ?
Pourquoi les créatifs ont toute leur place dans l’entreprise ? © E-artsup
publié le 23 décembre 2019
4 min

Jadis en bas de l’échelle de production, les créatifs occupent désormais une place de choix au sein des entreprises et se voient offrir de nombreux débouchés professionnels. Une révolution qui exige aussi une montée en compétence afin de travailler efficacement avec les autres corps de métier, comme nous l’explique Nicolas Becqueret, Directeur d’e-artsup.

Du bas de la chaîne au sommet de la pyramide

Il fut un temps où les créatifs ne bénéficiaient pas de la reconnaissance et de l’attractivité dont ils jouissent actuellement. Jusqu’au début des années 2000, les agences de publicité devaient se livrer à une compétition acharnée pour remporter un appel d’offres et n’étaient absolument pas intégrées dans les étapes préalables de réflexion au sein des entreprises. Aujourd’hui, ce tableau a considérablement évolué, notamment sous l’impulsion du géant Apple qui a tout bonnement hissé les designers au sommet de sa hiérarchie. Plus légers, plus esthétiques, plus faciles d’utilisation, les ordinateurs puis les smartphones ont avant tout émané de la tête des designers avant celle des ingénieurs. « Avec la transition digitale, les créatifs ont été intégrés directement aux structures et peuvent désormais être amenés à encadrer des équipes d’ingénieurs. Ils prennent une place importante, car la question des usages est fondamentale, et en plus, ils n’ont pas peur de prendre le lead », illustre Nicolas Becqueret.

Business is business

Désormais pleinement intégrés à l’entreprise et positionnés en amont des process de décision, les créatifs doivent aussi se confronter aux réalités du marché. C’est pourquoi la dimension business a été érigée parmi les fondamentaux des enseignements d’e-artsup. La filière Design digital et business y est d’ailleurs entièrement consacrée à travers une collaboration avec l’ISG et l’incubateur HEC. Les étudiants d’e-artsup sont ainsi amenés à produire les éléments graphiques et visuels (logos, sites Internet, interfaces d’appli, etc.), mais aussi de penser toute l’expérience des futurs utilisateurs pour des projets de start-up qui ne peuvent désormais plus faire l’impasse sur cette dimension. « Il est aujourd’hui impossible de présenter un dossier de faisabilité simplement par écrit. La dimension visuelle est devenue centrale, c’est pourquoi les start-uppers doivent venir défendre leur projet avec un prototype de leur produit fini. Ce qui permet aux créatifs d’être au cœur du processus et de se rendre indispensables pour que les projets avancent », renchérit Nicolas Becqueret.

N’ayez pas peur d’embrasser une filière créative !

Si autrefois, on pouvait craindre pour l’employabilité des jeunes créatifs, les choses ont bien changé. Certes, certains métiers très spécifiques comme la réalisation d’affiches papier ou de couvertures de livres n’offrent que peu de débouchés. Mais d’un autre côté, le numérique a engendré la création d’une myriade de métiers qui ne cessent de recruter : designer digital, directeur artistique 360, motion designer, UX designer, designer d’interaction, directeur créatif ou encore concept artist. Embrasser un métier créatif ne signifie donc pas renoncer à une carrière prolifique et rémunératrice, bien au contraire !

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